Le Crif de Toulouse dénonce la montée de l’antisémitisme
20 juin 2024 - 11:40
Après le viol d’une jeune fille juive de 12 ans à Courbevoie, le Crif de Toulouse réagit et dénonce la montée exponentielle de l’antisémitisme ces derniers mois. C’est pourquoi le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organise un rassemblement dans le square du Cardinal Jules Géraud Saliège, à côté de la cathédrale Saint-Étienne.
Ce vendredi 21 juin à midi, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organise un rassemblement à Toulouse pour exprimer une solidarité renforcée face à la montée de l’antisémitisme en France. Organisée par la communauté juive locale, cette mobilisation aura lieu dans le square du Cardinal Jules Géraud Saliège à côté de la cathédrale Saint-Étienne. Un lieu qui n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard par le président du Crif, Franck Touboul, qui y voit une symbolique forte pour le mouvement de contestation. Le lieu rappelle ainsi le rôle historique de Monseigneur Saliège, qui a protégé de nombreux Juifs des Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Crif de Toulouse dénonce la montée de l’antisémitisme en France
Ce rassemblement fait suite à un récent incident grave où une jeune fille juive de 12 ans a été victime d’un viol en réunion, de menaces de mort, d’injures et violences à caractère antisémite comme le rapporte FranceInfo. Cette nouvelle attaque a alors suscité une vive inquiétude au sein de la communauté juive, et un sentiment de « ras-le-bol ». Le président du Crif déplore : « Il est essentiel de rappeler que les Juifs, représentant moins de 1% de la population française, ont subi plus de 1 600 actes antisémites en 2023 contre 436 en 2022. C’est un problème grave qui nécessite une réponse collective et un soutien sans faille de la société. »
Pour dénoncer cette montée de l’antisémitisme, Franck Touboul prévoit un rassemblement dès 12h non loin de la place Saint-Étienne. Il n’y aura pas de déambulation prévue au programme mais un espace de parole où divers intervenants exprimeront leurs préoccupations et leurs attentes vis-à-vis des autorités et de la société civile. Cette initiative vise non seulement à dénoncer les actes de violence perpétrés à l’encontre de la communauté juive mais aussi à réaffirmer : « Le droit des Juifs à vivre en sécurité et à pratiquer leur religion librement. » Le président du Crif poursuit : « Nous voulons juste vivre tranquillement comme tout le monde. »
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