Onze associations environnementales, dont LGVEA, Stop LGV Bordeaux Métropole ou encore les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, ont déposé ce mardi 28 octobre 2025 un référé liberté devant le Tribunal administratif de Toulouse pour suspendre la consultation publique sur la LGV Toulouse-Bordeaux. Cette dernière a été lancée alors que les opposants avaient demandé son report, le dossier étant “illégal” selon eux.
Elles n’ont pas été entendues. Onze associations environnementales, dont LGVEA, Stop LGV Bordeaux Métropole ou encore les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, demandent depuis le 21 octobre 2025 le report de la consultation publique sur la LGV Toulouse-Bordeaux, estimant que « lancer une consultation avec un dossier incomplet et via une procédure inadaptée constituerait une violation flagrante du droit à l’information du public ». Malgré les alertes émises par les opposants, la Participation du Public par Voie Electronique (PPVE) a été lancée ce lundi 27 octobre 2025. Les associations ont donc déposé ce mardi 28 octobre un référé liberté devant le Tribunal administratif de Toulouse.
« Nous ne laisserons pas l’administration et SNCF Réseau piétiner les droits démocratiques et environnementaux au nom d’un calendrier politique. La justice doit rappeler que l’État de droit s’impose à tous, y compris aux grands projets d’infrastructure », déclarent les associations dans un communiqué. Elles estiment que, dans le dossier, SNCF Réseau « n’a répondu que marginalement aux critiques sévères du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) et de l’Autorité environnementale (Ae) » et que ce dernier présente notamment des lacunes sur : « une demande de défrichement toujours excessive et non justifiée, plus de 1000 hectares menacés sans étude d’impact complète, des impacts environnementaux sous-évalués ou non documentés et une absence de réponses aux observations des instances scientifiques ».
Les opposants demandent donc la suspension immédiate de cette PPVE, prévue jusqu’au 26 novembre prochain. Pour eux, « le caractère d’urgence est évident : chaque jour qui passe consolide une procédure viciée et prive les citoyens de leur droit légitime à s’exprimer sur un projet aux impacts environnementaux considérables ».
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