Collecte des déchets verts, disparition du plastique dans les cantines, lieu sans tabac… Voici ce qui a changé à Toulouse depuis ce mercredi 1er janvier 2025.
Les déchets végétaux représentent dans la Ville rose 27 kilos par habitant et par an. Un enjeu pour la Métropole qui a choisi d’en modifier la collecte, jusqu’ici gratuite. En effet, depuis le 1er janvier, le ramassage à domicile des branchages, feuilles mortes, pelouse tondue… a changé à Toulouse : les habitants de l’agglomération bénéficieront d’un bac de 240 litres nominatif et de six passages gratuits, soit un par mois, au printemps (mars – avril – mai – juin) et à l’automne (octobre – novembre), quand les travaux de jardinage sont les plus importants. Pour cela, une inscription est nécessaire sur le site Internet de Toulouse Métropole jusqu’au 31 janvier. Vous y trouverez également tous les renseignements concernant cette nouvelle mesure. Au-delà de ces collectes, si vos besoins sont plus importants, le service est désormais payant : pour un forfait de 120 euros, 24 ramassages seront assurés à votre domicile, soit deux levées par mois et trois durant les six mois les plus productifs.
Depuis ce mercredi 1er janvier, la fac de Rangueil ne s’appelle plus l’Université Toulouse III – Paul Sabatier mais “l’Université de Toulouse”. Un changement de nom qui fait suite à la création d’un nouvel établissement public expérimental (EPE). Jusqu’en 2028, onze établissements de l’enseignement supérieur (dont l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse – INSA, l’École nationale d’aviation civile – ENAC, l’École nationale vétérinaire de Toulouse – ENVT, l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace ISAE-SUPAERO ou encore l’Université de technologie de Tarbes Occitanie Pyrénées – UTTOP), sept organismes nationaux de recherche comme le CNRS ou Météo France, et deux établissements de santé (CHU de Toulouse et l’Oncopole), se sont regroupés pour « constituer un grand établissement universitaire pluridisciplinaire de recherche et de formation de rang mondial, visible et reconnu aux niveaux national et international ».
Après le site de Rangueil, qui avait franchi le pas le 31 mai 2024, c’est celui de Purpan qui, depuis le 1er janvier 2025, est devenu un “lieu de santé sans tabac”. Concrètement, il y est désormais interdit de fumer à l’intérieur bien sûr, mais aussi à l’extérieur des établissements. Pour le CHU de Toulouse, il s’agit-là d’assurer un meilleur accueil des patients et des visiteurs en les protégeant du tabagisme passif, mais aussi de promouvoir une meilleure qualité de vie au travail pour le personnel. Le centre hospitalier affirme ainsi « son devoir d’exemplarité en matière de promotion de la santé » et s’engage dans « une démarche globale pour favoriser la diminution du tabagisme, en allant au-delà du simple respect de la loi ». Toutefois, des “zones de tolérance” sont prévues sur le site.
Les barquettes en plastique dans lesquelles sont conservés, réchauffés et servis les plats ont désormais totalement disparus des cantines ce mercredi 1er janvier à Toulouse. Une mesure actée par la loi Egalim, qui s’applique également aux accueils de loisirs pour enfants, aux restaurants seniors et sociaux. L’objectif étant de lutter contre la pollution engendrée par le plastique et de limiter l’exposition des enfants aux perturbateurs endocriniens libérés par ce matériau lors du réchauffage des plats. A Toulouse, après avoir testé les barquettes compostables en cellulose sans succès, la Municipalité a opté pour un retour aux contenants en inox. Une solution qui a été testée durant plusieurs mois dans les écoles de la ville, et qui permet d’éviter la production de 2,1 millions de barquettes, soit 95 tonnes de plastique.
Le Conseil départemental de Haute-Garonne a annoncé la fin de sa participation au dispositif de télépéage Zap31. Cet abonnement autoroutier, inclus dans les offres à tarif réduit de Vinci Autoroutes pour les particuliers, offre aux résidents de la Haute-Garonne des réductions allant de 12 à 80% sur leurs trajets domicile-travail. Accessible moyennant une souscription mensuelle de 1,50 euro, cet avantage était soutenu financièrement par le Département depuis 25 ans. Cependant, cette contribution a pris fin au 1er janvier 2025, car « il ne permet nullement de garantir qu’il bénéficie à ceux qui en ont le plus besoin, ni qu’il finance uniquement des déplacements domicile-travail », expliquait Sébastien Vincini, président de la collectivité. Une décision d’autant plus facile en cette période où le Conseil départemental doit réaliser 164 millions d’euros d’économie…
Au 1er janvier 2025, trente nouvelles agglomérations ont intégré le dispositif des Zones à faibles émissions (ZFE) et cinq métropoles (Paris, Lyon, Aix-Marseille, Rouen et Strasbourg) ont élargi l’interdiction de circulation aux véhicules Crit’air 3. A Toulouse, le calendrier initial voulait qu’en 2025 également, seuls les Crit’air 0, 1 et 2 puissent rouler dans la périmètre réglementé. Mais, suite à l’amélioration de la qualité de l’air dans la ville, Toulouse a été dispensé d’appliquer les dernières étapes contraignantes ; ainsi, en 2025, les véhicules Crit’air 3 peuvent encore circuler. Mais pour combien de temps ? Car la délibération voté en conseil métropolitain en octobre 2023 précise que « conformément à la Loi Climat et Résilience, la mise en œuvre de restrictions concernant les véhicules Crit’air 3 sera réexaminée si, sur une période de cinq ans, les seuils autorisés étaient dépassés pour trois années ».
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