BFMTV. Pourquoi le journaliste toulousain Rachid M’Barki est-il suspendu d’antenne ?
Le journaliste toulousain Rachid M’Barki, présentateur du Journal de la nuit sur BFMTV est suspendu d’antenne depuis mi-janvier.
Les téléspectateurs nocturnes de BFMTV ont pu remarquer l’absence du Toulousain Rachid M’Barki à la présentation du Journal de la nuit. Depuis la mi-janvier, il est remplacé par Thomas Joubert. Le journaliste est suspendu d’antenne par sa direction pendant la réalisation d’une enquête internet, comme le révèle Politico ce jeudi 2 février.
La chaîne d’information du groupe Altice cherche à comprendre l’origine de contenus diffusés durant le journal qu’il présente. Il s’agit de brèves, c’est-à-dire des courtes séquences d’images commentées par le journaliste en plateau, qui n’ont pas été soumises au processus de validation habituel par la rédaction en chef. Des auditions ont été menées dans l’entourage professionnel de Rachid M’Barki pour savoir s’il a agit seul et identifier les dysfonctionnements.
Le journal de Rachid M’Barki au cœur d’une enquête
Toutes les éditions de la nuit sont en cours de visionnage. D’après Le Parisien, une dizaine de séquences problématiques auraient déjà été identifiées par la direction de BFMTV. Elles ont été diffusées sur une période de plusieurs mois. Leur thème : le Qatar, le Soudan, et d’autres pays africains notamment.
Dans les colonnes du quotidien francilien, Rachid M’Barki confirme : « On me reproche d’avoir donné à l’antenne des infos qui ne sont pas passées par les circuits de validation officiels. » Il donne en exemple un forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla, au Sahara occidental, ou des emplois menacés sur la Côte d’Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine.
Des informations « intéressantes », selon le journaliste
Les motivations du présentateur sont un élément de l’enquête menée dans les couloirs de BFMTV. L’ingérence d’intérêts étrangers n’est pas exclue. Mais Rachid M’Barki plaide la bonne foi en considérant ses informations « intéressantes ». Chez Politico, il précise qu’elles « étaient toutes réelles et vérifiées ».
La Société des journalistes de BFMTV a réagi sur Twitter. Elle estime que « si les faits rapportés sont exacts, ils sont graves et condamnables ». Elle « espère que l’enquête permettra de savoir comment de tels agissements ont pu se produire ».
— SDJ BFMTV (@sdjbfmtv) February 2, 2023
Bryan Faham
Passé par l'ISJT, il écrit pour le Journal Toulousain depuis 2020.
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