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Attentats de Mohamed Merah : Fettah Malki complice du terroriste expulsé vers l’Algérie

Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse

19 mai 2022 - 11:59

L’armurier de Merah, Fettah Malki a été expulsé le 3 mai dernier vers l’Algérie. Une affaire suivie de très près par Jean Castex avant son départ.

Jean Castex, Premier ministre, lors de la déclaration de politique générale le 15 juillet 2020 à l'Assemblée nationale. — Jean Castex, Premier ministre, lors de la déclaration de politique générale le 15 juillet 2020 à l’Assemblée nationale. CC BY-SA 4.0 Florian DAVID – Wikipedia

“J’en avais fait un dossier personnel”. C’est ce qu’a déclaré l’ancien Premier Ministre Jean Castex sur son projet d’expulser le complice de Mohammed Merah, Fettah Malki, d’après les révélations de l’Opinion. Ce Franco-Algérien avait fourni un pistolet-mitrailleur et un gilet pare-balles au terroriste qui a fait sept victimes à Toulouse et à Montauban en mars 2012.

Fettah Malki a été condamné à 14 ans de prison, une peine réduite à 10 ans de prison en appel en avril 2019. Ce dernier a été libéré à la fin de l’été 2021 après avoir passé huit années derrière les barreaux, mais a été recondamné à trois mois de prison en novembre pour ne pas avoir respecté son assignation à résidence.

« Ils l’ont repris ! »

Normalement, Fettah Malki devait être expulsé vers l’Algérie à sa libération, mais son pays d’origine avait refusé son extradition. C’est entre autres pour faire pression sur ce dossier que, fin septembre, la France avait d’ailleurs décidé de réduire à un sur deux les visas octroyés aux voyageurs venant d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. Le but était de contraindre ces pays à délivrer les laisser-passer consulaires nécessaires au retour des expulsés.

Cette expulsion avait été négociée par le ministère des Affaires étrangères et le gouvernement algérien afin qu’il accepte d’accueillir sur son territoire, Fettah Malki. Toutefois, la procédure avait été repoussée en raison du Covid-19. Selon L’Opinion, l’ancien Premier ministre s’est entretenu personnellement avec son homologue algérien pour faire avancer ce dossier et obtenir l’expulsion du complice de Mohammed Merah. Toujours selon L’Opinion, quelques jours après son départ, Jean Castex s’est félicité en déclarant : « Ils l’ont repris ! »

Liliana Brel