Dès ce 1er octobre, le pont Saint-Pierre à Toulouse rouvre à la circulation automobile après quatre mois réservés aux piétons et cyclistes. Les voitures retrouvent une voie unique vers le centre-ville, tandis qu’une fresque géante au sol rappelle la limitation à 20 km/h et la vocation partagée de l’ouvrage.
Dès ce mercredi 1er octobre, le pont Saint-Pierre est réouvert à la circulation automobile. Après un été consacré aux piétons et aux cyclistes, les voitures peuvent de nouveau emprunter l’ouvrage, mais uniquement dans le sens reliant la rive gauche au centre-ville. Les cyclistes, eux, disposent toujours d’une traversée dans les deux directions.
Depuis le 2 juin, le pont avait été fermé au trafic automobile afin de favoriser les mobilités douces. Durant cette période, la Mairie estime à plus de 8 000, les usagers quotidiens qui ont profité de l’espace réaménagé, équipé de mobilier urbain, d’aires de repos et d’une végétalisation temporaire. L’initiative, menée pour la quatrième année consécutive, avait transformé le site en véritable lieu de promenade, offrant une vue imprenable sur la Garonne.
Avec l’arrivée de l’automne, la circulation motorisée reprend ses droits, même si des règles strictes demeurent : le pont reste classé en zone de rencontre et la vitesse maximale est fixée à 20 kilomètres-heure.
Alors que les installations estivales ont été démontées, la fresque monumentale de 2 000 m², réalisée par la scénographe Valentine Gadeau, restera visible au sol. Inspirée par la Garonne et son histoire, elle évoque à la fois la force tranquille et les colères du fleuve. La Mairie de Toulouse a expliqué ce choix : « Elle permettra de rappeler aux automobilistes qu’ils circulent dans une zone de rencontre limitée à 20 kilomètres-heure, mais aussi par mesure d’économie, dans un contexte budgétaire contraint. » Ainsi, l’œuvre se transforme en signal visuel durable, incitant à la prudence et à la modération de la vitesse.
En parallèle, les plantes disposées durant l’été seront réutilisées dans différents parcs et jardins de la ville. Le pont Saint-Pierre retrouve donc sa vocation de liaison routière tout en conservant une empreinte artistique et écologique issue de la période estivale.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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