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Affaire des faux agents : Damien Comolli et sept personnes jugés en octobre

Bryan Faham

22 juin 2024 - 09:02

Le président du TFC Damien Comolli et sept autres personnes seront jugés du 28 au 30 octobre à Marseille dans une affaire de faux agents sportifs.

Damien Comolli, président du Toulouse FC, et sept autres personnes seront jugés du 28 au 30 octobre pour une affaire de faux agents présumés, selon le parquet de Marseille ce vendredi 21 juin. Déjà placé en garde à vue et entendu par les enquêteurs au début du mois de juin, le dirigeant est accusé, avec les autres prévenus, d’avoir participé à un système d’exercice illégal de la profession d’agent sportif.

Ils sont soupçonnés « d’avoir participé, chacun à son niveau, à un système consistant à permettre à des personnes ne pouvant le faire, faute de licence, de mettre en relation des joueurs ou entraîneurs avec des clubs professionnels de football, sous couvert d’agents licenciés servant de prête-noms ». Ces pratiques auraient conduit à l’homologation de nombreux contrats et au paiement des commissions associées. Plus de deux millions d’euros auraient été saisis dans le cadre de l’affaire.

Le TFC dément les accusations

À l’annonce de la garde à vue de son président, le TFC a publié un communiqué affirmant la coopération totale de Damien Comolli avec les enquêteurs. « Le Toulouse FC et Damien Comolli ont toujours scrupuleusement respecté les règles établies, en toute intégrité et totale transparence », précise le club.

« Devant le tribunal, et dans le cadre d’un débat contradictoire, il sera rapporté la preuve que les infractions reprochées à Damien Comolli, président du Toulouse FC, ne sont absolument pas caractérisées », ajoute Me Olivier Martin, dans ce même communiqué.

Ce qui est reproché à Damien Comolli

Damin Comolli est soupçonné d’avoir recruté un des entraîneurs adjoints du TFC, Jordan Galtier, demi-frère de John Valovic-Galtier, et d’avoir rémunéré John Valovic-Galtier, fils adoptif de l’ancien entraîneur du PSG Christophe Galtier., ce que le club dément. Parmi les autres personnes soupçonnées dans cette affaire, figurent Emmanuel Desplats, directeur général du Dijon FCO, David Wantier, chargé de la cellule de recrutement de l’AJ Auxerre.