De la production hollywoodienne au film d’auteur français, Toulouse a accueilli les caméras et équipes de nombreux longs-métrages sur ces dernières décennies. Le Journal Toulousain vous propose de découvrir neuf films qui ont utilisé les décors de la Ville rose pour y raconter leurs histoires.
À l’été 2000, le réalisateur américain Peter Hyams est venu poser ses caméras en Haute-Garonne pour y tourner quelques scènes de “D’Artagnan”. Sorti en 2001, ce long-métrage narre l’histoire de cet illustre Gascon, en adaptant le roman “Les Trois Mousquetaires” d’Alexandre Dumas. Avec une production internationale et un budget d’environ 30 millions de dollars, plusieurs monuments iconiques ont été utilisés pour livrer une représentation plus authentique. Ainsi, la Place du Capitole avait été transformée pour correspondre à son apparat du XVIIe siècle. À l’intérieur du Palais, la salle des Illustres a ainsi accueilli un banquet de l’époque. Aussi, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et le couvent des Jacobins ont fait office de décors exceptionnels.
Plus d’informations sur “D’Artagnan” disponibles en cliquant ici.
Dans “Les Derniers Jours du monde”, les frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu raconte l’histoire d’un homme qui vit la fin du monde dans le Sud-Ouest de la France et qui tente de retrouver la femme dont il est amoureux. Parmi les différents lieux de tournage, ce sont pas moins de sept sites et monuments notables de Toulouse qui étaient au cœur de ce projet diffusé dans les cinémas à l’été 2009. Un an avant, la rue d’Alsace-Lorraine, le Grand Hôtel de l’Opéra, le théâtre du Capitole, sa place éponyme, la gare Matabiau, la Prairie des Filtres et le Quai Lombard ont accueilli un effondrement fictif de notre société. Devant l’écran, les visuels de cette Ville rose métamorphosée ont de quoi surprendre.
Plus d’informations sur “Les Derniers Jours du monde” disponibles en cliquant ici.
Voici un film au casting remarquable, où Mathilde Seigner, Pascal Elbé et Kad Merad partagent l’affiche sous l’œil du réalisateur Michel Boujenah. Dans les “Trois amis”, les personnages évoluent à Toulouse, où se passe la majorité de l’histoire, et ces amis d’enfance vivent des péripéties au milieu des rues de la Ville rose. Sorti au cinéma en 2007, on y reconnaît de nombreux lieux iconiques de la cité de Haute-Garonne. Cependant, le décor le plus emblématique se trouve sans doute sur la place Roger-Salengro, où l’un des protagonistes possède un café.
Plus d’informations sur “Trois amis” disponibles en cliquant ici.
Présent au sein de la sélection officielle du Festival de Cannes 1993, “Ma Saison préférée” expose un scénario qui met en lumière la Ville rose. La quasi-totalité des séquences en milieu urbain a été tournée à Toulouse ou dans sa proche banlieue et l’intégralité des scènes en extérieur a été filmée en Occitanie. Cette comédie dramatique comprend Marthe Villalonga, Catherine Deneuve et Daniel Auteuil au casting. Il y a plus de 30 ans, l’œuvre avait permis de placer la Haute-Garonne et sa ville phare sur la carte du septième art français. Succès critique et populaire, elle avait attiré plus d’un million de spectateurs dans les cinémas.
Plus d’informations sur “Ma Saison préférée” disponibles en cliquant ici.
Lors du tournage de “Lemming”, Toulouse a accueilli le cinéaste Dominik Moll pour un film de genre à l’atmosphère aussi dérangeante qu’atypique. Dans ce thriller, sorti en 2005, un couple vient s’installer dans une ville fictive située dans la banlieue toulousaine, baptisée “Bel-Air”. Elle devient le théâtre d’événements étranges et violents qui perturberont le quotidien, jusqu’alors idyllique, des deux amants. Dans le quartier de Pech-David, c’est un lotissement de la Ville rose qui sert de décor à cette cité imaginaire où prend place ce scénario intrigant. À l’été 2004, plusieurs autres sites d’Occitanie et du Sud-Ouest ont été utilisés pour diverses séquences, du Pays Basque à Saint-Gaudens.
Plus d’informations sur “Lemming” disponibles en cliquant ici.
Originaires de Decazeville, ville minière de l’Aveyron, Jeanne et Johanna sont deux musiciennes et chanteuses à l’origine du groupe “Les Sirènes”. Face à l’agonie de leur ville natale, elles décident de monter à Paris pour s’essayer aux planches de la capitale et à un télé-crochet reconnu. Voici l’histoire de “Héroïnes”, un film réalisé par Gérard Krawczyk et sorti en 1997 dans les salles obscures. Cependant, certaines séquences parisiennes étaient en réalité filmées du côté de Toulouse ! Ainsi, un restaurant de la ville accueillait les actrices et le théâtre Sorano était devenu un lieu de concert, durant quelques prises.
Plus d’informations sur “Héroïnes” disponibles en cliquant ici.
La Ville rose se démarque avec certains bâtiments et décors de cinéma inattendus, en plein centre-ville. Par exemple, le film “Ombline” met en scène Mélanie Thierry, qui joue une jeune femme qui doit accoucher en prison d’un enfant sans père. Ce dernier sera confié aux services sociaux et la détenue fera tout pour tenter de récupérer sa garde, après sa remise en liberté. Pour les scènes dans l’univers carcéral, c’est l’iconique prison Saint-Michel qui a été utilisée. Si l’établissement n’accueille plus aucun prisonnier depuis plus de 15 ans, il a retrouvé sa fonction initiale durant quelques jours de tournage, en décembre 2010. Ce film propose des prises de vues inédites de l’intérieur de l’édifice, inscrit en partie comme monument historique.
Plus d’informations sur “Ombline” disponibles en cliquant ici.
C’est une œuvre qui raconte l’un des faits divers les plus médiatisés du début du XXIe siècle, survenu à Toulouse. À l’hiver 2000, Jacques Viguier, professeur de droit à l’université Toulouse I Capitole, est accusé d’avoir tué sa femme, portée disparue, et dont le corps n’a jamais été retrouvé. Sous la direction d’Antoine Raimbault, “Une intime conviction” détaille l’envie d’un personnage fictif, joué par Marina Foïs, de faire appel à l’avocat Me Éric Dupond-Moretti, incarné par Olivier Gourmet, pour faire acquitter le suspect numéro 1. Sorti en 2019, le film se déroule logiquement dans la Ville rose. Il prend comme décor de nombreuses adresses toulousaines, du Palais de Justice aux monuments les plus reconnaissables, comme le Pont-Neuf et le Capitole.
Plus d’informations sur “Une intime conviction” disponibles en cliquant ici.
En 2012, les équipes de tournage de “Amour & Turbulences” ont utilisé un décor plus qu’atypique, mais qui met à l’honneur l’un des fleurons du patrimoine toulousain. Le savoir-faire aéronautique haut-garonnais est mis à l’honneur dans ce long-métrage. Il raconte l’histoire de deux anciens amants qui se retrouvent par hasard côte à côte dans le même vol. Pour obtenir un rendu des plus réalistes, le réalisateur Alexandre Castagnetti s’est servi d’une maquette taille réelle de l’A380. Présente aux environs des locaux d’Airbus, à Blagnac, elle a été transformée durant quelques semaines en lieu de tournage original et insolite.
Plus d’informations sur Héroïnes disponibles en cliquant ici.
Commentaires