Ils étaient sur liste complémentaire. 46 professeurs des écoles viennent d’être titularisés pour l’académie de Toulouse.
Ils sont 46 à avoir raté le concours de professeurs des écoles de peu, et à se retrouver sur liste complémentaire dans l’académie de Toulouse. Des candidats formés, qui disposent d’un master dans l’enseignement ou déjà d’une expérience sur le terrain, mais qui, pour quelques malheureux points, n’ont pas été titularisés. Parallèlement, 300 contractuels ont été recrutés pour pallier le manque chronique de professeurs. Il faut dire que le besoin reste important dans l’académie qui regroupe les départements de l’Ariège, de l’Aveyron, de la Haute-Garonne, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn et du Tarn-et-Garonne. « Il manquerait 100 à 200 enseignants dans le premier degré à la rentrée d’après les principaux syndicats », relaient les candidats. Une hérésie pour ces derniers qui se voyaient relégués derrière les contractuels, embauchés sur simple entretien, n’ayant qu’à justifier d’un bac +3 dans les disciplines d’enseignement général ou d’un bac +2, assorti d’une expérience professionnelle, dans les disciplines d’enseignement professionnel.
Pour faire savoir leur incompréhension, ils avaient lancé une pétition en ligne, qui a déjà récolté plus de 8 400 signatures, et saisi les députés Hadrien Clouet et Anne Stambach-Terrenoir, pour appuyer leur demande de titularisation. Mécontentement entendu puisque Sylvie Favresse, porte-parole des candidats sur liste complémentaire, annonce aujourd’hui, la titularisation de 46 nouveaux professeurs. « Une bonne nouvelle apprise lors d’un entretien téléphonique avec monsieur le Recteur, ce jeudi 12 septembre », précise-t-elle. Celui-ci, après un comptage de rentrée, « nous a parlé d’une vingtaine de départs à la retraite au premier semestre », ce qui aurait justifié sa décision. Ainsi, les 46 nouveaux professeurs seraient répartis comme suit : 40 en Haute-Garonne, 3 en Ariège et 3 dans le Tarn-et-Garonne.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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