Vous partez ou rentrez de vacances et le trajet s’annonce long ? Pensez à vous arrêter dans un village-étape qui peut jalonner votre itinéraire. Vous y trouverez de quoi faire une vraie pause, dans un endroit agréable. En Occitanie, 11 communes sont ainsi labellisées, comme celle de Martres-Tolosane, en Haute-Garonne, sur l’A64.
Située dans l’ancien pays de Comminges, la cité de Martres-Tolosane recense environ 2 400 habitants dans un cadre unique. Sur le passage de l’A64, baptisée “la Pyrénéenne” et reliant Toulouse à Bayonne, cette commune de Haute-Garonne se démarque dans un premier temps par son architecture unique. Vue du sol, elle ressemble peut-être à une ville rurale comme une autre, mais en faisant le tour de son centre-ville, vous saisirez peut-être l’une des belles originalités de ce lieu. En effet, le cœur de ce village-étape s’est construit en cercle, autour de l’église Saint-Vidian, construite au XIIIe siècle sur les vestiges d’un ancien complexe gallo-romain. Par ailleurs, ce lieu de culte accueille plusieurs reliquaires du Saint dont il a pris le nom.
À 45 minutes de la Ville rose, cette cité, plus atypique qu’il n’y paraît, mérite clairement une pause sur votre route vers l’océan. Marquée par une riche histoire, de l’Antiquité à nos jours, Martres-Tolosane possède plusieurs constructions classées Monument historique. En plus de l’église trônant au centre du village-étape, on peut évoquer la villa romaine de Chiragan sur le territoire de la commune. Il s’agit d’un site archéologique réputé, considéré comme l’un des plus importants d’Europe dans son genre. Plusieurs des pièces qui y ont été découvertes sont exposées au musée Saint-Raymond de Toulouse. Enfin, le château de Thèbe est une propriété privée notable de la cité, datant du XVIIe siècle.
Dans ce village-étape, une industrie a également marqué la région, au point que Martres-Tolosane en est devenue une véritable référence. En effet, la ville est connue pour sa manufacture de faïence. Depuis le XVIIIe siècle, plusieurs générations d’artisans ont transmis des techniques permettant de sublimer des objets en terre cuite, pour en faire de la vaisselle, des objets de décoration et bien d’autres choses. Pour illustrer l’histoire de la ville et son excellence, un musée a ouvert ses portes. Accessible de mars à décembre, il accueille une collection variée de témoins du passé de la ville, au premier étage, et un espace dédié à la faïencerie, au second.
Erwan Harzic
Passionné de sport, curieux de tout. Journaliste pour @LeRugbynistere / Éditorialiste @LeJournalDuReal Formé à @ISJToulouse et passé par @JVCom et @lequipe
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