Né sur les bancs d’une université américaine et inspiré de la célèbre saga Harry Potter, le quadball réunit une trentaine de joueurs à Toulouse. Vif d’or, souafle et cognards… Immersion au cœur d’un entraînement du Toulouse Quidditch Club.
Un bâton entre les jambes, un ballon dans la main, les joueurs du Toulouse Quidditch Club ne ménagent pas leurs efforts. Sur le terrain de rugby des Argoulets, ils enchaînent courses, passes et plaquages en vue des prochaines compétitions. Cette nouvelle discipline, née en 2005, est inspirée de la célèbre saga de J.K Rowling. Son nom, quant à lui, s’est transformé en “quadball”, “suite à des propos transphobes de l’autrice d’Harry Potter que l’on ne peut pas reconnaître”, précise Ina Ulvé, présidente du club. Trois anneaux, un cognard ou encore un vif d’or, ce sport attise la curiosité des passants.
Pour ce qui est des règles, deux équipes de sept joueurs s’affrontent. Quatre postes différents sont à noter. Trois poursuiveurs ainsi qu’un gardien ont pour objectif de marquer dans les anneaux adverses avec le “souafle”, ballon comparable à celui du volley-ball. Ensuite, deux batteurs, disposés de chaque côté du terrain, ont pour objectif de toucher les adversaires à l’aide des “cognards”, balles comparables au souafle, pour éliminer temporairement leurs adversaires. En fin de rencontre, l’attrapeur entre en jeu. Son rôle est de se saisir du précieux vif d’or, incarné par un coureur qui dispose d’une balle à l’arrière de son short.
“C’est la grosse différence avec le foot, le rugby ou encore le handball : on peut se faire plaquer, intercepter ou même se faire tirer dessus. Cela amène un aspect tactique totalement différent des autres sports”, détaille Paul Bonnet, coach et joueur du Toulouse Quidditch Club. Stratégie, esprit d’équipe, mais ce n’est pas tout, puisque ce sport impose la mixité. “On a cette obligation d’avoir ce que l’on appelle “la 3 max”, soit trois personnes du même genre sur le terrain. Ces valeurs d’inclusivité nous tiennent à cœur”, souligne Ina.
Un sport qui a conquis Yamina. “Moi qui suis arrivée avec un apriori sur les sports collectifs. Il m’a fallu un léger temps d’adaptation pour me faire aux règles, mais c’est différent de tout ce que j’ai connu par le passé. La première fois que je suis arrivée, je venais jeter un œil par simple curiosité. Aujourd’hui, ça fait bientôt dix ans que je suis inscrite”, confie-t-elle, en souriant.
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