31 Octobre 2025
31 Octobre 2025
La Ville de Cugnaux, près de Toulouse, interdit l’usage récréatif du protoxyde d’azote, aussi appelé “gaz hilarant” sur l’ensemble du territoire communal. Face à la recrudescence des dérives et dans une démarche de prévention et de protection de la santé publique, la Municipalité a pris un arrêté ce mardi 28 octobre 2025.
L’usage récréatif du protoxyde d’azote désormais interdit à Cugnaux, en Haute-Garonne. Comme Toulouse l’avait fait en 2020, la Ville a pris un arrêté ce mardi 28 octobre 2025 dans une démarche de prévention et de protection de la santé publique sur l’ensemble du territoire communal, mais aussi face à la recrudescence des dérives.
En effet, dans l’arrêté, la Municipalité explique avoir pris cette décision en considérant que « le protoxyde d’azote, aussi connu sous le nom de gaz hilarant, est un gaz d’usage courant, stocké dans des cartouches pour siphon à chantilly, des aérosols d’air sec ou des bonbonnes utilisées en médecine et dans l’industrie, qui sont détournées de leurs usages initiaux pour ses propriétés euphorisantes ».
Pourtant, cette pratique présente des risques graves pour la santé, avec des conséquences immédiates, comme l’asphyxie par manque d’oxygène, la perte de connaissance, une brûlure par le froid du gaz expulsé, une désorientation, des vertiges ou encore des chutes. En cas de consommation répétée, les utilisateurs peuvent développer de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques ou cardiaques.
« Au-delà des dangers sanitaires, la multiplication des cartouches et bonbonnes abandonnées sur la voie publique engendre également des risques pour les agents municipaux et les prestataires chargés de la collecte des déchets. Ces récipients sous pression peuvent exploser lors du compactage ou du traitement, provoquant des blessures ou des départs d’incendie », explique la Ville de Cugnaux dans un communiqué diffusé ce jeudi 30 octobre 2025.
Par cet arrêté, la Municipalité interdit donc la détention, l’utilisation, l’abandon, la cession et la revente de gaz de protoxyde d’azote sur la voie publique, dans les parcs et jardins ouverts au public, lorsqu’ils sont destinés à des fins récréatives.
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