Face à la recrudescence des rodéos urbains, le préfet de la Haute-Garonne prolonge d’un mois l’utilisation de drones pour les forces de l’ordre dans quatre communes.
Le préfet de la Haute-Garonne, Pierre-André Durand, a décidé de prolonger l’autorisation d’utilisation de drones par les forces de l’ordre pour lutter contre les rodéos urbains. Cette mesure, prend effet ce lundi 18 novembre et s’applique durant un mois, jusqu’au mercredi 18 décembre. Quatre communes du département sont concernées : Toulouse, Blagnac, Colomiers et Tournefeuille.
« Un phénomène de recrudescence des rodéos urbains est constaté dans notre département, ayant déjà provoqué des accidents, plusieurs blessés et un décès », souligne la préfecture de la Haute-Garonne dans un communiqué. « Ces comportements et utilisations de véhicules non-homologués, au mépris du code de la route, génèrent, par ailleurs, des troubles à l’ordre public notamment avec des nuisances sonores considérables. »
« La récurrence de ces événements est élevée » dans les communes où l’autorisation d’utiliser des drones est prolongée. Le recours aux drones permet aux forces de l’ordre de disposer d’une vue d’ensemble des zones concernées et de réagir rapidement, tout en évitant un déploiement massif au sol. D’autant plus que les lieux de rendez-vous sont souvent tenus secrets jusqu’à la dernière minute par leurs organisateurs et les distances parcourues peuvent être importantes.
Les drones seront utilisés dans plusieurs quartiers de Blagnac, Colomiers, Tournefeuille et Toulouse. À Blagnac, les zones concernées incluent Barradels Grand Noble et Aéroconstellation Aéroscopia. À Colomiers, les secteurs Val d’Aran et En Jacca seront surveillés. Tournefeuille verra des drones survoler le Lac de la Ramée et La Peyrette. Enfin, à Toulouse, les quartiers d’Empalot, Izards-Borderouge, Paléficat Grand-Selve, Ginestous, Bellefontaine, Reynerie, Bagatelle La Faourette, Pradettes et Arènes seront également sous surveillance. Les détails sont disponibles sur le site de la préfecture du département.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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