Le collectif “Non à l’usine de goudron”, désormais organisé en association, prévoit une manifestation contre la structure ce lundi 24 avril à Gragnague. Une action en justice est aussi envisagée.
Une nouvelle étape est franchie. Le collectif “Non à l’usine de goudron” a donné naissance à une association. Il s’agit de “Nature et vie sur les Coteaux”, dont l’assemblée générale constitutive s’est déroulée le 18 avril.
Cette association a pour objet « de promouvoir le bien vivre au sein des territoires des coteaux du Girou et de Bellevue. Elle s’engage également dans la préservation du vivant et de l’environnement du territoire. » Son premier combat : l’usine de goudron à Gragnague.
La toute nouvelle association organise déjà sa première manifestation. C’est un “apéro’manif” prévu ce lundi 24 avril à 18h30 devant le site Eurovia afin de « poursuivre la mobilisation contre l’implantation, lancée précédemment par le collectif ».
L’association prévoit aussi l’étape suivante. Elle menace de déposer un recours contentieux devant le tribunal administratif si le préfet de la Haute-Garonne « signe l’arrêté de mise en production de la centrale ».
Les opposants à l’usine à goudron à Gragnague craignent les conséquences sanitaires et environnementales des fumées et des particules fines émises par la centrale qui produit du bitume mélangé à des agrégats pour fabriquer des enrobés.
Cette usine doit permettre la réfection d’une partie de l’autoroute A68. Le site choisi pour son implantation est d’ailleurs à proximité de celle-ci, sur une parcelle appartenant à Vinci Autoroute, maître d’ouvrage de l’usine. C’est aussi à moins d’un kilomètre d’habitations et du lycée polyvalent Simone de Beauvoir, inauguré en septembre 2022 avec déjà 650 élèves sur site.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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