12 Août 2025
12 Août 2025
Depuis juillet, les punaises des champs prolifèrent en Haute-Garonne, favorisées par la chaleur et la sécheresse. Présentes dans les cultures, elles pénètrent parfois dans les habitations proches des parcelles. La préfecture confirme un phénomène temporaire mais gênant.
Les habitants de plusieurs communes rurales ont pu constater une présence inhabituelle de punaises des champs. Ces insectes, inoffensifs pour l’homme, provoquent une gêne et inquiètent les agriculteurs. Les plaintes répétées ont conduit la préfecture à se prononcer sur le phénomène.
« En Occitanie, plusieurs départements, dont les Pyrénées-Orientales, l’Hérault, le Tarn et la Haute-Garonne, sont concernés par un phénomène de pullulation temporaire de punaises, pénétrant parfois dans les habitations situées aux abords des champs de colza récoltés, par temps chaud et sec », indique-t-elle dans un communiqué du 7 août.
Aussi appelées punaises de céréales, elles appartiennent à plusieurs familles d’insectes, dont les Lygaeidae, Pentatomidae et Scutelleridae. Elles éclosent dans les chaumes de céréales ou de colza, puis se déplacent vers les environs, touchant parfois jardins et maisons.
Elles peuvent endommager certaines cultures, mais ne sont pas classées en France parmi les ravageurs du colza. L’institut technique Terres Inovia précise qu’« aucune spécialité phytopharmaceutique n’est homologuée contre cet insecte » et que les traitements testés sont peu efficaces.
Seule l’irrigation ou un retour des pluies permettent de disperser les larves et de réduire leur concentration. Les produits phytopharmaceutiques, déjà limités par la réglementation, ne peuvent être utilisés que sur une culture en place et non sur des parcelles nues après récolte.
Ce phénomène, observé aussi dans d’autres départements d’Occitanie, est considéré comme temporaire. Les autorités invitent les riverains gênés à consulter le site de la DRAAF Occitanie pour plus d’informations et rappellent que ces insectes ne présentent aucun danger pour la santé humaine.
À lire aussi sur le même sujet :
Commentaires