Les mesures de carte scolaire du premier degré en Haute-Garonne, qui viennent d’être dévoilées, prévoient l’ouverture de huit nouvelles classes et aucune fermeture. Voici où.
Huit ouvertures de classes et aucune fermeture dans le premier degré. C’est ce qu’a confirmé le Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN) pour l’année scolaire 2024-2025 en Haute-Garonne ce vendredi 6 septembre. Parmi ces huit classes, une ouvrira à l’école Rosa Bonheur à Aucamville, une autre à L’Autan à Labège, une au groupe scolaire Pierre Mendès France à Ramonville-Saint-Agne, une à celui de Jean Jaurès à Pins-Justaret, une à celui du Moulin à Vent à Tournefeuille, une à l’école Marcel Lespinasse, une à celle des Mésanges à Bruguières et enfin, une à Emile Massio à Buzet-sur-Tarn.
Si la FSU-SNUipp 31 se réjouit de ces ouvertures, le syndicat d’enseignant souligne qu’il « reste la problématique de la concrétisation de ces mesures sur le terrain, à savoir trouver un enseignant à y affecter puisqu’il n’y a plus de “ressources humaines” ». En effet, selon lui, le Directeur académique des services de l’Éducation nationale DASEN « a consommé toute la dotation ministérielle ». C’est pourquoi la FSU-SNUipp 31 et les autres syndicats d’enseignants ont décidé de voter contre le projet de carte scolaire « en raison de l’insuffisance des moyens accordés au département ». Et elles ne sont pas les seules.
Effectivement, la Mairie de Toulouse a aussi voté contre les dispositions prises par le CDEN. Et ce, pour la première fois. En cause : le manque d’enseignants « fruit d’un déficit de moyens accordés à l’Académie de Toulouse par l’Education nationale », indique le maire, Jean-Luc Moudenc, dans un communiqué. « Cela va pénaliser les conditions d’accueil et d’apprentissage des petits Toulousains », déplore l’élu qui était intervenu auprès de l’ancienne ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, « afin que le gouvernement prenne les mesures nécessaires pour pallier le manque d’enseignants et de remplaçants ».
En plus de cela, Marion Lalane-de Laubadère, 1ère adjointe au maire en charge de l’éducation, était intervenue lors des différentes réunions du CDEN et d’échanges avec l’Inspection académique « pour défendre les intérêts des écoliers toulousains ». Malgré tout, la Ville « n’a pu obtenir aucun des postes supplémentaires demandés ». « Le constat est là : le compte n’y est toujours pas », dénonce le maire avant d’ajouter : « A cette perspective, je ne puis me résigner. Ainsi, à la nomination prochaine du ministre de l’Education nationale, nous réclamerons une nouvelle fois les moyens nécessaires et légitimes pour nos écoliers Toulousains ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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