Du 4 au 10 mai 2025, Auterive plonge dans l’Histoire à l’occasion du 80e anniversaire de la Libération. Un événement plombé par quelques imprévus.
À l’occasion des 80 ans de la Libération, dont la commémoration a lieu à Auterive jusqu’au 10 mai prochain, le Bois de Notre-Dame accueille une grande reconstitution d’un camp militaire américain de 1944. Des tentes aux différentes thématiques sont mises en place par l’association Sauvegarde du Patrimoine Historique : véhicules d’époque, reconstitutions et animations pour petits et grands sont au programme. La commune d’un peu plus de 12 000 habitants s’inscrit ainsi dans le programme départemental piloté par le Musée de la Résistance et de la Déportation.
Le point d’orgue sera naturellement la cérémonie du 8 mai, à 11h30, place De Lattre de Tassigny, précédée de la traditionnelle Marche de la Paix entre Miremont et Auterive. Tout au long de la semaine, des démonstrations, conférences et échanges permettront de faire revivre l’engagement des résistants et des troupes alliées dans le contexte local. Mais malgré l’ambition initiale, cette édition marquante s’accompagne aussi de frustrations dues à un manque de bénévoles.
La Mairie d’Auterive, qui a sollicité l’association pour organiser l’événement, souhaitait mettre les petits plats dans les grands. Joël Massacrier, deuxième adjoint au maire délégué à la culture, voit ses ambitions revues à la baisse : « Je suis un peu déçu. Un char datant de la Libération devait venir, il était censé y avoir plus de tentes et beaucoup de bénévoles devaient être présents. Malheureusement, ce n’est pas le cas. » Si la municipalité regrette un événement « moins important que prévu », elle reste partenaire de longue date de ces commémorations et affirme son soutien total, malgré les obstacles.
« J’ai réussi à trouver trois véhicules supplémentaires, dont deux assez imposants, en 48 heures. Mais cela nous prend du temps d’aller les récupérer. Ce n’était pas prévu au programme, il manquera donc des animations », explique Sébastien Bastide, président de l’association organisatrice.
Cependant, l’association familiale Sauvegarde du Patrimoine Historique, qui orchestre la reconstitution, tempère les déceptions. « Ce n’est pas faute de motivation, mais d’effectifs. Il y a eu des désistements, et le propriétaire du char est tombé malade », explique-t-il. Le président de l’association est dans les starting-blocks afin que l’organisation ne soit pas gâchée par les absences. Une dizaine de tentes, de stands ainsi qu’un camp américain “style 1939-1945” seront donc dressés sur les lieux. Rations, munitions, armes… L’essentiel est là pour replonger dans l’environnement de la France occupée lors de la Seconde Guerre mondiale, puis libérée. Avec un credo : faire vivre la mémoire de la Libération, même quand les moyens sont comptés.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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