Depuis jeudi 28 août dernier, quatre “écureuils” du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA) se sont installés dans des arbres à Vendine, en Haute-Garonne, pour protester contre l’abattage de platanes, prévu ce lundi 1er septembre. En effet, dix arbres sont menacés de destruction sur le chantier de l’A69, alors que la décision de justice en appel sur l’illégalité de l’autoroute est attendue d’ici la fin de l’année. Les militants sont catégoriques : ils resteront dans les arbres le temps qu’il faudra.
Quatre “écureuils” du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA) sont toujours perchés dans les arbres. Ces derniers se sont installés ce jeudi 28 août dans des platanes menacés d’abattage à Vendine, en Haute-Garonne, sur le chantier de l’A69. Dans un communiqué de presse, le GNSA explique que la destruction serait prévue parce que le concessionnaire NGE-Atosca « a pour obligation de créer un chemin d’accès afin que l’agriculteur, propriétaire de la parcelle concernée, puisse accéder à ses cultures ».
Pourtant, d’après les militants, ces travaux ne seraient pas achevés avant la maturité des cultures. Ils notent également que l’agriculteur pourrait de nouveau avoir accès à sa parcelle si le chantier est définitivement arrêté, la décision de justice étant attendue d’ici la fin de l’année. En effet, un procès en appel est prévu en novembre prochain pour statuer sur la légalité de la reprise des travaux en mai dernier, initialement annulés en février 2025.
En attendant cette décision de justice, les militants entendent bien rester sur place et font des points sur la situation sur leurs réseaux sociaux. Dans une vidéo, publiée ce dimanche 31 août sur la page Facebook du GNSA, le grimpeur Tanus s’inquiète de l’absence des forces de l’ordre. « C’est exceptionnellement calme. Nous avons déjà vécu des occupations des veilles de 1er septembre et habituellement, il y avait beaucoup plus de forces de l’ordre », remarque-t-il. Avant d’ajouter : « nous nous demandons si le concessionnaire autoroutier NGE-Atosca ne cherche pas une alternative pour sortir vers le haut de cette situation délicate ».
Le Groupe National de Surveillance des Arbres dénonce également l’exploitation de l’eau pour les travaux de l’A69 alors que des restrictions d’usage de l’eau sont en vigueur dans le Tarn, la sécheresse s’aggravant dans le département. En effet, certains affluents sont passés en alerte renforcée, d’autres en crise, le 21 août dernier. Le préfet avait annoncé une réduction de 30% des prélèvements, voire une interdiction totale dans certaines zones.
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