Pour prévenir tout débordement durant les festivités d’Halloween, le préfet du Gers a pris un arrêté interdisant l’usage d’artifices et la vente de carburant en récipients transportables, du 31 octobre au 2 novembre. Des consignes de prudence sont également adressées aux familles.
La vente, la détention et l’utilisation d’artifices de divertissement et d’articles pyrotechniques sont interdites dans le Gers durant le week-end d’Halloween. Le préfet du département, Alain Castanier, a pris un arrêté en ce sens.
La mesure, en vigueur du vendredi 31 octobre à 8 heures jusqu’au dimanche 2 novembre à minuit, concerne aussi la vente et le transport de carburant dans des récipients tels que des jerricans ou des bidons. « L’utilisation de ces artifices et produits est de nature à créer des troubles à la tranquillité et à l’ordre public, notamment dans des lieux où se tiennent des rassemblements de personnes », écrit la préfecture dans un communiqué.
Ces produits peuvent en effet provoquer des incendies, des blessures ou être utilisés à des fins malveillantes. Or, les services de l’État seront déjà fortement mobilisés pour assurer la sécurité des personnes et des biens pendant ce week-end festif.
Seuls les artificiers titulaires d’un certificat de qualification pourront utiliser des feux d’artifice dans le cadre de spectacles pyrotechniques déclarés. Les forces de sécurité seront présentes sur le terrain pour faire respecter les règles et prévenir tout débordement.
Le préfet appelle les parents à accompagner leurs enfants pendant le porte-à-porte pour la collecte de bonbons. Il est également recommandé d’être prudent dans les zones mal éclairées et de porter des vêtements clairs ou réfléchissants pour être visibles.
La préfecture appelle aussi à faire preuve de vigilance sur la route. Il convient de respecter la signalisation et de ne pas prendre le volant en cas de consommation d’alcool.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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