Les premières voitures radars sont entrées en service depuis le 15 août dans le Gers. Ces véhicules banalisés utilisent un flash invisible. Ils sont déployés sur les axes les plus accidentogènes du département.
Elles vous surveillent. Les premières voitures radars circulent dans le Gers depuis le 15 août. Ces véhicules banalisés, équipés de radars embarqués, peuvent détecter les excès de vitesse sur les routes même en roulant.
Les voitures radars empruntent une quinzaine d’itinéraires de 40 à 120 km, répartis sur les routes les plus accidentogènes. Elles concernent aussi des secteurs où les vitesses moyennes les plus élevées sont observées. « L’ensemble des véhicules devrait parcourir environ 9 000 km/mois et pourra circuler 7j/7 et 24h/24 », précise la préfecture du Gers dans un communiqué.
Ces véhicules, anciennement appelés “radar mobile de nouvelle génération”, n’utilisent pas de flash visible. « Ces radars sont conçus pour cibler les conducteurs responsables de grands excès de vitesse », avec une marge technique de 10 km/h sous 100 km/h et de 10% au-delà, selon le site gouvernemental de la Sécurité routière.
Concrètement, un conducteur sera verbalisé dès 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur voie express ou 61 km/h en agglomération.
Ces voitures radars sont déployées progressivement sur l’ensemble du territoire national depuis 2018. Elles ont fait leur arrivée en Occitanie durant le premier semestre 2025, dans l’Aveyron, l’Hérault ou encore les Hautes-Pyrénées.
Entre le 1ᵉʳ janvier et le 11 juillet 2025, 85 accidents ont été recensés dans le Gers, soit 10 de moins que sur la même période en 2024. Le nombre de blessés diminue également, de 128 à 97. En revanche, la mortalité routière repart à la hausse : 11 décès sont enregistrés, contre 9 l’an passé.
Les forces de l’ordre constatent « un relâchement » dans la vigilance des conducteurs. « Sur les sept premiers mois de l’année, les contrôles contre les conduites addictives (alcool et stupéfiants) et les excès de vitesse des usagers de la route ont donné lieu à 570 mesures de rétention de permis », indiquent les autorités. Ce sont 50 de plus qu’en 2024.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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