Les dysfonctionnements du radar de chantier installé depuis une semaine sur la RD 928 entre Solomiac et Mauvezin dans le Gers sont désormais réglés. L’appareil était mal réglé et flashait des automobilistes à tort. Les contraventions dressées depuis le 28 juillet ne pourront donc plus êtes contestées.
Une erreur rapidement rectifiée. Depuis le mardi 26 juillet dernier, un nouveau radar de chantier est installé sur la RD 928, qui relie les communes de Solomiac et Mauvezin, dans le Gers. Sur cette portion de route, la limite de vitesse est fixée à 90 km/h depuis une décision du conseil départemental. En effet, la collectivité a décidé au mois de juin d’une augmentation de la vitesse maximale de 80 à 90 km/h.
Seulement, le nouveau radar de chantier a été réglé sur l’ancienne vitesse. Depuis son installation et durant près de trois jours, il flashait les automobilistes qui circulaient au-delà de 80 km/h.
« Dès connaissance du problème, l’État a informé le Centre automatisé de constatation des infractions routières (CACIR) du ministère de l’Intérieur. Le CACIR a immédiatement lancé une procédure afin de reparamétrer le radar à 90 km/h au lieu de 80 km/h », assure le conseil départemental du Gers. Depuis le jeudi 28 juillet, 13h40 précisément, le radar de chantier flashe donc les automobilistes qui circulent au-delà de la bonne vitesse autorisée.
Dès la fin des réparations, le Département du Gers a invité « les usagers flashés entre 80 et 90 kilomètres par heure sur la RD 928 entre Solomiac et Mauvezin par ce radar de chantier à contester leur procès-verbal (dès réception de celui-ci) en joignant l’arrêté de circulation signé du président du conseil départemental ». Ainsi, l’ensemble des contraventions pour un excès de vitesse de moins de dix kilomètres par heure, constatées les 26, 27 et 28 juillet dans la matinée (jusqu’à 13h40), « seront classées sans suite », poursuit le Département.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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