La ville de Nîmes accueille un colloque international sur la restauration de son amphithéâtre romain les 16 et 17 octobre 2025. Une restauration de la structure a été lancée en 2009 et doit se poursuivre jusqu’en 2040.
Préserver sans dénaturer. La Ville de Nîmes organise, les 16 et 17 octobre 2025, un colloque international consacré à la restauration de son amphithéâtre romain, plus connu sous le nom d’Arènes de Nîmes. L’événement, intitulé “Partager la restauration de l’Amphithéâtre romain de Nîmes”, se tiendra au Musée de la Romanité et réunira des experts venus de tout le bassin méditerranéen.
Ce colloque vise à « partager les acquis techniques, méthodologiques et scientifiques issus du vaste chantier de restauration de l’amphithéâtre romain », selon un communiqué de la municipalité. Des représentants du Colisée de Rome, de Vérone, de Pula, d’El Jem, d’Italica (Séville) et d’Arles y participeront pour échanger sur la conservation et la valorisation de leurs monuments.
Le rendez-vous, organisé par la Ville de Nîmes avec le soutien du ministère de la Culture, de la Fondation internationale des Monuments romains de Nîmes et de l’INRAP, préfigure la création d’un réseau international dédié aux amphithéâtres romains toujours en activité.
Engagé depuis 2009, le chantier de restauration des Arènes se poursuivra jusqu’en 2040. Objectif : protéger durablement le monument des infiltrations d’eau, principales menaces pour sa structure. L’agence Goutal, spécialisée dans la restauration de monuments antiques, a proposé une solution innovante : une “couverture-gradins” partielle.
Il ne s’agit pas de couvrir totalement l’édifice, mais de protéger les arrachements, ces maçonneries exposées depuis la disparition de certaines parties des gradins. Une structure métallique intégrant de nouveaux gradins sera installée au-dessus de ces zones vulnérables. Le ministère de la Culture a validé cette technique, qui sera une première en France. Les travaux débuteront en 2027, après les études de faisabilité.
Malgré ces évolutions, le monument devrait conserver son authenticité. Le ciel restera visible à travers les arches du second niveau, symbole de la grandeur antique.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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