La Ville de Nîmes a décidé de rallumer l’éclairage de minuit à 5h du matin dans les zones périphériques à partir de ce mardi 1er juillet. Voici pourquoi.
La lumière revient à Nîmes. La Ville a effectivement décidé de rallumer l’éclairage public dans les zones périphériques. Pour rappel, il avait été éteint de minuit à 5h du matin à partir du mois de décembre 2022 « pour faire face à un contexte économique difficile ». L’éclairage public sera donc rallumé dès ce mardi 1er juillet. Une décision que la Mairie de Nîmes justifie par « les économies générées grâce à la mise en place d’un système d’éclairage intelligent ».
« Aujourd’hui, grâce à la modernisation de notre éclairage public et à une gestion optimisée, nous pouvons rallumer l’éclairage nocturne dans les quartiers périphériques sans fragiliser nos finances. C’est une mesure d’équité, attendue par de nombreux habitants, qui contribuera à améliorer la qualité de vie et le lien social », affirme Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, sur le site internet de la Ville. Au total, la facture s’est allégée de 109 500 € sur la première année.
La Mairie ajoute que « d’autres économies sont attendues sur les prochaines années du contrat ». Et ce, grâce à divers aménagements réalisés : « remplacement des anciens luminaires par des leds basse consommation, mise en place de la télégestion centralisée via l’Hyperviseur, ajustement de la lumière en fonction des horaires, des saisons… », liste la Ville. Quant au coût du rallumage complet de l’éclairage public entre minuit et 5h, cela représenterait 126 000 € pour le 2e semestre 2025.
Mais, au-delà de ces économies d’énergie, Frédéric Escojido, adjoint délégué notamment à l’éclairage public, évoque « une avancée équilibrée pour plus de sécurité et d’équité ». « Depuis cette extinction, de nombreux habitants ont exprimé un sentiment d’insécurité croissant. Le rallumage nocturne répond donc à une demande forte des administrés, mais également à un principe d’égalité : tous les quartiers, qu’ils soient centraux ou périphériques, ont droit à un éclairage public sécurisant », révèle l’élu.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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