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Gard. Oublier de débroussailler peut vous coûter cher

Nicolas Belaubre

6 mai 2021 - 15:36

Débroussailler son terrain aux abords de son domicile, pour limiter les risques d’incendie, est une obligation légale qui concerne presque un habitant sur deux dans le Gard.

gard débroussailler — Attention, débroussailler son terrain pour limiter les risques d’incendie est une obligation dans le Gard CC Steven Kreuzer

Débroussailler son terrain, aux abords de son domicile est une obligation légale dans le Gard. Et ne pas s’y soumettre peut vous coûter cher. Que ce soit en devant vous acquitter d’une amende ou en risquant de voir votre maison partir en fumée.

43 % des habitants du Gard concernés par l’obligation de débroussailler

En effet, avec les conditions météorologiques de l’été (grosses chaleurs et sécheresse), les risques d’incendie sont considérablement accrus. Afin de les diminuer, les personnes habitants à proximité ou au contact de forêts ou de zones dites naturelles combustibles ont l’obligation de débroussailler leur terrain dans la zone de 50 mètres autour de toutes les constructions. Au total ce sont 100 000 gardois qui sont concernés par cette mesure. Soit 43 % de la population du département.

Des contrôles et des amendes

Ainsi, la préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon, rappelle aux habitants qu’il est encore temps de réaliser ou de compléter le débroussaillement réglementaire d’ici cet été pour mettre à l’abri du feu les personnes et les biens. Des contrôles seront effectués par les communes et par les services de l’État sont en cours et les contrevenants devront s’acquitter d’une amende de 30 euros par mètres carrés non débroussaillés.

Par ailleurs, les services de l’État rappellent que les mairies peuvent également engager des travaux d’office aux frais des propriétaires.

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Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.

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