L’épisode de pollution de l’air, aux particules fines, qui a débuté dans le Gard le 12 février, se poursuit. Cela implique des mesures de précaution dans le département.
Un épisode de pollution de l’air aux particules fines a débuté dans le Gard le 12 février dernier. Il s’est poursuivi depuis, et il devrait encore être d’actualité mercredi 15 février, selon les prévisions de l’Atmo Occitanie, l’organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air dans la région.
Cet épisode de pollution de l’air est une conséquence de la baisse des températures qui entraîne une augmentation des émissions de chauffage. « Depuis plusieurs jours, les conditions météorologiques limitent la dispersion des polluants émis dans l’air et notamment les particules PM 10 », explique l’Atmo Occitanie. « En effet, la conjugaison d’une masse d’air stable sans vent, de températures basses en début de journée et d’une faible hauteur de couche de mélange entraîne une accumulation des particules émises par les activités humaines, notamment le chauffage au bois et le trafic routier. »
La poursuite de l’épisode de pollution de l’air dans le Gard pousse la préfète, Marie-Françoise Lecaillon, à mettre en place des nouvelles mesures, en complément de celles déjà prises auparavant.
Ainsi, les conducteurs doivent désormais abaisser leur vitesse de 20 km/h sur toutes les voies de circulation du département du Gard, sans descendre en dessous de 70 km/h hors agglomération.
Par ailleurs, la préfecture gardoise invite les habitants à limiter leurs déplacements. En cas d’impossibilité, ils sont appelés à opter pour un mode de transport doux, voire non-polluant et à utiliser préférentiellement les réseaux de transport en commun ou le covoiturage.
Face à l’épisode de pollution de l’air, la préfecture du Gard annonce également des nouvelles mesures destinées au secteur industriel :
– utiliser les systèmes de dépollution renforcés ;
– réduire les rejets atmosphériques, y compris par la baisse d’activité ;
– reporter le démarrage d’unités à l’arrêt ;
– réduire l’activité sur les chantiers générateurs de poussières et recourir à des mesures compensatoires (arrosage, etc) ;
– réduire l’utilisation de groupes électrogènes.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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