1 Août 2025
1 Août 2025
Deux cas de chikungunya ont été confirmés à Poulx, dans le Gard. La mairie annonce une opération de démoustication dans la nuit du 1ᵉʳ août pour limiter la propagation du virus transmis par le moustique tigre.
Ce jeudi 31 juillet, la mairie de Poulx (Gard) a confirmé deux cas de chikungunya dans la commune. Cette maladie virale, transmise par le moustique tigre (Aedes albopictus), provoque le plus souvent de la fièvre et des douleurs articulaires.
Cette découverte pousse les autorités à organiser une opération de démoustication dans la zone Sud-Est de ce village de 4 000 habitants. Elle est prévue dans la nuit du vendredi 1ᵉʳ au samedi 2 août, entre 23 heures et 5 heures du matin, fait savoir la municipalité dans une publication sur ses réseaux sociaux.
L’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie et la société Altopictus, spécialisée dans la lutte contre le moustique tigre, préviennent les habitants des secteurs concernés. Ils recevront la visite d’agents ou un document pour expliquer la procédure et rappeler les consignes de sécurité durant l’opération de démoustication.
Elle doit permettre de limiter le risque de transmission autochtone, c’est-à-dire la contamination d’individus qui n’ont pas voyagé dans une zone à risque.
Dans le Gard, le dernier cas autochtone de chikungunya remonte au 11 juin, à Bernis. Il s’agissait alors du deuxième de la saison en Occitanie, après une précédente contamination dans l’Hérault.
D’après Santé publique France, au 29 juillet, la France hexagonale comptait déjà 14 épisodes de transmission du chikungunya, pour un total de 55 cas. L’agence souligne donc l’importance du signalement des cas pour permettre une intervention rapide.
Chacun peut contribuer à limiter la prolifération du moustique tigre. Il est conseillé de supprimer les eaux stagnantes, de protéger les habitations avec des moustiquaires et de se couvrir ou d’utiliser des répulsifs.
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