4 Septembre 2025
4 Septembre 2025
L’activité de la filière aéronautique et spatiale en Occitanie, mesurée par le chiffre d’affaires, a progressé de 7% en 2024, selon l’Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques (Insee). Malgré cette croissance, la création d’emplois ralentie par rapport aux années précédentes.
+7% de chiffre d’affaires en 2024 pour les entreprises de la filière aéronautique et spatiale en Occitanie, d’après une nouvelle étude de l’Insee, publiée ce jeudi 04 septembre. En effet, Airbus annonçait en février dernier une croissance en 2024 avec un bénéfice net en hausse de 12%. Cette progression de la filière est continue depuis quatre ans mais est au ralenti depuis 2023, avec une croissance de l’activité estimée à 9%, contre une hausse de 18% en 2022. Malgré cet accroissement, « le chiffre d’affaires total des entreprises de la filière reste toujours en deçà de son niveau d’avant-crise de 2019 », indique l’Institut d’études.
Dans le détail, « la croissance est plus forte au sein des entreprises de la chaîne d’approvisionnement que chez les constructeurs », précise l’Insee. Le chiffre d’affaires a progressé de 8% pour les activités tertiaires de la filière, +12% pour l’ingénierie ou encore +7% pour le segment industriel. Quant au secteur informatique, il enregistre une faible croissance de 2%. Du côté de l’aérospatial, les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire ont obtenu de meilleurs résultats que les grandes entreprises : +11% de chiffre d’affaires en 2024, contre +6%.
« L’emploi de la filière aérospatiale poursuit sa hausse continue observée depuis quarante ans, interrompue uniquement lors des crises de 1992 et du Covid-19 », explique l’Insee. Mais c’est une croissance qui se fait au ralenti, avec une progression de l’emploi salarié de +0.4%, soit 500 postes nets créés en Occitanie en 2024, contre +4.4% en 2023. Ce faible pourcentage peut s’expliquer, d’après l’Institut d’études, avec un recul de l’emploi dans les activités informatiques (-5.3%) mais aussi par le « recentrage d’Airbus sur les activités de production, dans un contexte de difficultés à accélérer les cadences de livraisons et en l’absence de nouveaux grands programmes ».
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