Aurélien Pradié, député du Lot, défendra, le 7 octobre prochain, à l’Assemblée nationale, une loi visant à « plus de justice et d’autonomie » en faveur des personnes en situation de handicap. Il souhaite notamment modifier l’accès à certaines aides financières.
Le député du Lot Aurélien Pradié défendra une proposition de loi visant à « plus de justice et d’autonomie » en faveur des personnes en situation de handicap le 7 octobre prochain à l’Assemblée nationale. Elle est actuellement examinée par la Commission des affaires sociales. Dans ce texte, l’élu Les Républicains propose d’élargir le dispositif de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) aux nouvelles formes de handicap.
Il expose notamment la nécessité d’améliorer la prise en compte des altérations des fonctions mentales, cognitives et psychiques. « Cette évolution permettra notamment d’accompagner les personnes ayant des troubles neurologiques ou psychologiques comme par exemple de jeunes autistes et des personnes souffrant de la maladie de parkinson ou d’Alzheimer », développe Aurélien Pradié.
Dans un second temps, le député du Lot demande à ce que les procédures d’évaluation des besoins de la personne en situation de handicap soient « humanisées ». Les demandes sont actuellement traitées sur dossier par les Maisons Départementales des Personnes handicapées (MDPH). « Les procédures administratives actuelles ne permettent que rarement aux personnes en fragilité d’exposer leurs besoins », affirme Aurélien Pradié. La proposition de loi vise à ce que les demandeurs soient accueillis et évalués physiquement.
Enfin, le texte propose de « déconjugaliser » l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). Aujourd’hui, le montant de cette aide est calculé en fonction des revenus du conjoint et du nombre d’enfants à charge dans le foyer. Ce calcul représente près de 22 % des cas actuels. Son objectif est de porter le niveau de vie du ménage à un “minimum” financier.
Il souhaite que le montant de ces aides soit mesuré autrement, pour garantir une “autonomie financière” aux personnes handicapées en situation de concubinage. « Il s’agit pour des personnes déjà dépendantes en raison de leur handicap de ne pas être, en plus, dépendantes financièrement », soutient Aurélien Pradié.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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