Le premier ministre Jean Castex était en déplacement à Toulouse, ce lundi 14 mars 2022, pour signer le plan de financement du Grand Projet du Sud-Ouest qui permettra de lancer les travaux de la LGV Toulouse-Bordeaux.
« Toulouse à trois heures de Paris et une heure de Bordeaux, sept millions de véhicules en moins par an », s’est félicité le Premier ministre Jean Castex, lors de la signature du plan de financement du Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) qui permettra de lancer les travaux de la Ligne à grande vitesse (LGV) Toulouse-Bordeaux. Un nouveau pas concret après la création de la société de financement, le 3 mars dernier.
En visite à Toulouse, ce lundi 14 mars, le Premier ministre a donc apposé sa signature aux côtés de celles, entre autres, de Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine et Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse métropole. « Les premiers travaux devraient commencer en 2024, ou fin 2023 ce qui serait l’idéal. Nous espérons surtout que les premiers trains emprunteront cette voie en 2032 », a déclaré Jean Castex devant l’ensemble des élus locaux des deux régions.
Revenant sur les bienfaits de la future LGV (un transfert de la route vers le rail représentant sept millions de véhicules par an ou 280 000 tonnes d’équivalent CO2 économisées), le Premier ministre a voulu faire de la LGV une preuve que l’on peut « concilier transition écologique et développement économique ».
« C’est une injustice territoriale pour les habitants du grand sud-ouest que nous allons réparer », s’est félicitée, de son côté, Carole Delga.
Jean-Luc Moudenc, pour sa part, y a vu « une victoire pour le fret ferroviaire et les transports du quotidien, qui vont bénéficier de la construction de la LGV ».
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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