L’Occitanie occupe la huitième place du classement des régions françaises selon l’impact carbone de leur population, publié par la jeune pousse Carbo.
En 2020, l’empreinte carbone des Français a connu une diminution d’environ 20% par rapport à 2018, selon l’étude menée par la jeune pousse Carbo. « Ce phénomène n’est pas étranger à la crise sanitaire qui a frappé le pays : la mise à l’arrêt de l’économie française, ainsi que les restrictions liées à la mobilité sont autant de facteurs qui ont permis une réduction de l’empreinte carbone, notamment dans le domaine des transports », analyse la start-up spécialisée dans la diffusion d’informations dans ce domaine. D’après les réponses à un questionnaire données par des milliers d’utilisateurs, l’empreinte carbone moyenne d’un Français en 2020 est d’environ 9.15 tCO2e/an (tonne équivalent CO2 par an).
La carte interactive proposée par Carbo est accompagné d’un classement des régions les moins carbonées. Avec une empreinte carbone moyenne par habitant de respectivement 8,63 et 8,65 tCO2e, les habitants des régions Centre-Val-De-Loire et Grand-Est sont les bons élèves de ce classement. Elles sont suivies de près par les régions Pays de la Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes. « D’autres régions, notamment dans le bassin méditerranéen, accusent un retard important en comptant une empreinte carbone par habitant au-dessus de 10 tCO2e en 2020 », fait remarque la jeune pousse. C’est notamment le cas de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la Corse. La Normandie complète le podium des régions dans lesquelles les habitants émettent le plus de gaz à effet de serre.
En huitième position, avec 9,16 tCO2e, l’Occitanie se situe dans la deuxième moitié de ce classement. « Les régions les plus carbonées sont également celles au sein desquelles se cristallisent bon nombre de menaces liées au changement climatique. Sans changement radical des modes de consommation, la sécheresse croissante des régions méridionales rendra l’accès à l’eau plus difficile, tandis que la faune, la flore mais également les activités humaines devront s’adapter à des réalités nouvelles », avertit Carbo, qui prévoit de décliner prochainement son analyse au niveau départemental.
Source : communiqué de presse
La rédaction
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