Pendant près d’un mois, le viaduc de Millau sera en travaux (renouvellement des chaussées), ce qui va engendrer des difficultés de circulation sur six kilomètres. Voici les détails.
Environ 5 millions de véhicules empruntent chaque année le viaduc de Millau, pour franchir la vallée du Tarn. Mais attention, pendant près d’un mois, la circulation sur le pont va être perturbée. En cause ? Des travaux de renouvellement de chaussée, prévus dans le cadre de l’entretien de l’ouvrage. La compagnie Eiffage, concessionnaire de l’infrastructure, va ainsi œuvrer du 23 septembre au 17 octobre, ce qui va « impacter le trafic sur une longueur de 6 kilomètres, entre les interruptions de terre-plein central situées de part et d’autre du Viaduc de Millau dans les deux sens de circulation », précise la préfecture de l’Aveyron.
Organisés en deux phases, les travaux vont d’abord concerner le trafic dans le sens Béziers → Clermont-Ferrand. La chaussée et la bretelle d’entrée à l’aire du viaduc de Millau seront fermées ; les véhicules seront déportés sur la voie opposée. Ainsi, la circulation se fera dans les deux sens, mais sur la chaussée d’ordinaire affectée au sens Clermont-Ferrand → Béziers. Et ce, jusqu’au 4 octobre. Puis, du 4 au 17 octobre, le chantier se déplacera dans l’autre sens. Le principe de réaménagement routier sera le même que précédemment. Ainsi la chaussée et la bretelle d’entrée à l’aire du viaduc de Millau seront fermées dans le sens Clermont-Ferrand → Béziers. La circulation, en bidirectionnel, ne se faisant plus que sur la voie opposée, soit dans le sens Béziers → Clermont-Ferrand.
Durant les travaux, la préfecture de l’Aveyron prévient que les vitesses seront abaissées « à 80 kilomètres-heure dans les zones de circulation à double sens de l’A75 » en amont et en aval du viaduc de Millau, et « ponctuellement à 50 kilomètres-heure dans les zones de basculement de la circulation d’une chaussée à l’autre ».
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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