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Foyer de MHE en Aveyron : quelles conséquences pour les élevages ?

Bryan Faham

26 août 2024 - 10:17

La préfecture de l’Aveyron a annoncé la détection d’un premier foyer de Maladie hémorragique épizootique (MHE) dans le secteur de Villefranche-de-Panat. Cette maladie virale, transmise par des moucherons, entraîne des restrictions de déplacement des animaux.

mhe aveyron — © arenysam / Shutterstock.com

Un premier foyer de Maladie hémorragique épizootique a été détecté dans l’Aveyron, annonce la préfecture du département vendredi 23 août. Il se trouve plus précisément dans le secteur de Villefranche-de-Panat. « Une vache allaitante, avec signes cliniques évocateurs de FCO (Fièvre catarrhale ovine) ou de MHE, a en effet été confirmée positive pour la MHE », expliquent les services de l’État.

La MHE, une maladie virale principalement transmise par les piqûres de moucherons du genre Culicoides, affecte principalement les cervidés tels que les cerfs et les chevreuils. Les symptômes incluent fièvre, hémorragies internes, gonflements, perte d’appétit et, dans les cas graves, la mort.

La MHE implique une vigilance accrue en Aveyron

La détection de la MHE en Aveyron a des répercussions sur les mouvements d’animaux vers d’autres États membres de l’Union européenne. Les élevages situés dans un rayon de 150 km autour du foyer détecté sont soumis à des restrictions de déplacement, sauf accords bilatéraux spécifiques avec des pays comme l’Italie et l’Espagne, mais sous conditions de tests préalables et de désinsectisation. Certaines destinations vers des pays tiers sont également concernées par des interdictions ou des conditions spécifiques. En cas de suspicion de MHE, les frais de prélèvements et d’analyses sont pris en charge par l’État, dans la limite de trois animaux par espèce.

Cependant, cette découverte n’entraîne pas de nouvelles contraintes pour les éleveurs aveyronnais. En effet, le département est déjà en zone régulée depuis octobre 2023. En attendant la mise à disposition d’un vaccin, les mesures de biosécurité classiques, telles que le contrôle des introductions et la gestion du voisinage au pâturage, sont recommandées pour limiter la propagation de la maladie.