L’Aïd al-Adha, grande fête musulmane, débutera le vendredi 6 juin 2025. En Aveyron, les autorités rappellent les règles sanitaires et réglementaires liées à l’abattage rituel.
La date de l’Aïd al-Adha 2025, aussi appelée Aïd el-Kébir ou fête du sacrifice, est fixée au vendredi 6 juin. Cette fête religieuse durera jusqu’au lundi 9 juin. En Aveyron, la préfecture rappelle que des mesures strictes encadrent l’abattage rituel, pour des raisons de santé publique et de protection animale.
L’Aïd al-Adha est l’une des fêtes les plus importantes de l’islam. Elle commémore la foi et la soumission d’Ibrahim à Dieu, symbolisée par le sacrifice d’un animal. Elle est marquée par des prières, des repas en famille et le partage.
« Les animaux doivent obligatoirement être abattus dans des abattoirs agréés, pérennes ou temporaires, où ils sont inspectés par les services vétérinaires d’inspection », souligne la préfecture de l’Aveyron dans un communiqué publié le 4 juin. L’abattage clandestin est passible de six mois de prison et 15 000 euros d’amende.
Les animaux doivent être identifiés, accompagnés des documents réglementaires, et les mouvements doivent être notifiés à l’établissement départemental de l’élevage. Une estampille officielle garantit la qualité sanitaire des carcasses. Les familles sont invitées à conserver la viande à 4 °C ou à la cuisiner immédiatement.
La préfecture précise qu’un seul abattoir est agréé pour pratiquer l’abattage rituel dans le département : Rodez Abattoir, à Sainte-Radegonde. La liste des abattoirs autorisés dans les départements voisins est disponible auprès des préfectures concernées. Dans l’Hérault, trois établissements sont agréés.
Comme dans l’Aveyron, un seul abattoir est autorisé dans le Gard. Il sera installé sur la commune de Vestric-et-Candiac. Mais cette configuration est insuffisante pour répondre à la demande. Des responsables de mosquées ont donc lancé un appel aux fidèles pour « ne pas acheter de mouton cette année ». Une décision qui suscite des réactions divergentes au sein de la communauté.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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