Des règles strictes entourant l’abattage des animaux pour l’Aïd-el-Kébir, célébrée autour du 16 juin 2024. Dans l’Aveyron, ils peuvent se faire dans deux abattoirs agréés. Des sanctions sont prévues pour les contrevenants.
À l’approche de la fête religieuse musulmane de l’Aïd-el-Kébir, qui se tiendra aux alentours du 16 juin 2024, la préfecture de l’Aveyron rappelle les règles strictes entourant l’abattage des animaux. Cette célébration, aussi appelée Aïd al-Adha, est marquée par le sacrifice rituel d’animaux, principalement des moutons, et leur consommation en famille.
Pour des raisons de santé publique, de protection animale et environnementale, l’abattage doit se dérouler exclusivement dans des abattoirs agréés. En Aveyron, deux établissements sont autorisés : Rodez Abattoir à Sainte-Radegonde et CAPS / Greffeuille à Capdenac-Gare. Ces abattoirs disposent des agréments nécessaires pour assurer des contrôles vétérinaires rigoureux, garantissant la sécurité sanitaire de la viande.
Les animaux destinés à l’abattage doivent être identifiés et accompagnés de documents de circulation conformes. Les mouvements des animaux doivent être notifiés à l’établissement départemental d’élevage, assurant ainsi une traçabilité rigoureuse. Les services vétérinaires inspectent les animaux pour écarter ceux malades ou impropres à la consommation, et une marque officielle est apposée sur les carcasses pour garantir leur qualité sanitaire.
Les abattages clandestins, hors des abattoirs autorisés, sont strictement interdits. Ils constituent un délit puni de six mois d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. De plus, un arrêté préfectoral limite le transport de moutons vivants du 8 au 23 juin inclus aux seuls transporteurs professionnels et éleveurs déclarés.
Le transport d’animaux doit respecter des conditions de bien-être strictes. Toute infraction ce sujet est passible d’une amende de 750 euros. Par ailleurs, l’importation illégale de produits d’origine animale est sévèrement réprimée, avec des peines pouvant aller jusqu’à 300 000 euros d’amende et deux ans de prison.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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