Entre le rap, le R&B ou encore la soul… Milhan, anciennement “Aska”, a “baigné dans plein de cultures musicales différentes, comme il aime à le dire. L’artiste toulousain a dévoilé Mulato, son second EP, ce vendredi 27 juin. Pour les plus impatients, une session d’écoute s’est tenue deux jours avant sa sortie, au Café Disquaire. Retour sur cette soirée.
Il faut remonter à 2019 et au single Motel pour retrouver les premiers pas de celui qui se faisait encore appeler Aska. Avec le rap comme fil conducteur, il était déjà possible d’y retrouver des sonorités R&B, l’une des nombreuses influences musicales dont il a hérité. Cinq singles et un EP plus tard, Milhan revient avec Mulato, un second projet disponible depuis le vendredi 27 juin.
Pour marquer l’événement, l’artiste toulousain a convié ses fans à une session d’écoute au Café Disquaire de Toulouse, deux jours avant la sortie officielle. “L’idée, c’est de partager ces deux années de travail en petit comité. Ça va être l’occasion d’échanger autour de ce projet, et d’avoir des retours “bruts” des personnes présentes ce soir”, avance celui qui a du mal à cacher son impatience, à l’approche de ce moment charnière.
Avant de dévoiler les sept morceaux de Mulato, ou presque, Milhan prend soin de contextualiser son projet. “Mulato, ça part d’un voyage en Colombie. C’était un peu un retour aux sources, ayant une maman colombienne et un père franco-espagnol”, précise-t-il. L’EP s’ouvre avec Evisu, titre sorti en 2023, puis enchaîne avec un récit centré sur une histoire d’amour… qui tourne à la rupture. Le tout, porté par des instruments organiques : guitares, trompettes, chant… Milhan puise dans l’ensemble des ses influences, pour un rendu purement personnel.
“C’est beaucoup d’émotions pour nous, puisque c’était la première fois qu’on faisait écouter le projet à d’autres personnes que notre entourage artistique”, confie Timy, principal producteur du projet. “Les gens ont l’air d’avoir apprécié, ils nous ont posé beaucoup de questions, c’est vraiment une super expérience”, conclut-il, sourire aux lèvres.
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