Aude. Les AESH manifestent à Carcassonne et Narbonne le 5 avril
1 avril 2022 - 15:32
Les AESH de l’Aude prennent part à une manifestation nationale le mardi 5 avril à Carcassonne et à Narbonne. Ils protestent notamment contre un salaire considéré insuffisant et des temps de travail qui les contraignent au cumul d’emplois.
Une journée pour se faire entendre. Les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) de l’Aude prennent part à une manifestation nationale le mardi 5 avril à l’appel de l’intersyndicale FSU, CGT, SUD-Solidaires et SNALC. Deux rassemblements sont organisés dans le département. L’un à Carcassonne, sur la place Carnot à partir de 12h30. L’autre, à Narbonne, devant les Halles à partir de midi.
« Les AESH aspirent à exercer leur métier dans des conditions dignes, mais le ministre reste sourd à leurs revendications » estime les syndicats dans un communiqué. En manifestant, les accompagnants veulent dénoncer « la précarité, un salaire insuffisant et des temps incomplets qui les contraignent au cumul d’emplois », mais aussi « la perte de sens de leur métier, notamment par le saupoudrage de l’accompagnement des élèves » et « le manque de reconnaissance par l’institution ».
Ce que demandent les AESH qui manifestent dans l’Aude
Les AESH ont donc plusieurs revendications.
– augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière ;
– leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre dignement de leur travail ;
– abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
– créer un véritable statut de la fonction publique, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ;
– donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;
– recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous et toutes les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement correspondant pleinement à leurs besoins.
Les syndicats, qui se battent depuis des mois, considèrent que « leurs revendications sont plus que jamais légitimes ». « La journée de lutte pour les droits des femmes le 8 mars a été l’occasion de rappeler que 92 % des AESH sont des femmes. La précarité, qui leur est imposée, contribue aux inégalités salariales dans l’Éducation nationale et à leur dépendance financière. »
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