Face à la sécheresse, la préfecture de l’Aude appelle les habitants à « limiter leur consommation d’eau au strict nécessaire ». L’hydrologie du département se dégrade rapidement à cause de la météo.
Tous les habitants de l’Aude sont invités à « limiter leur consommation d’eau au strict nécessaire, afin de préserver la ressource et repousser au maximum la mise en place de nouvelles restrictions ». Le département fait effectivement face à « une dégradation rapide de l’hydrologie de ses cours d’eau », comme le révèle la préfecture. La raison : « la météorologie défavorable ». « L’ensemble du département accuse un déficit de précipitations, particulièrement marqué sur la moitié est du territoire. Ce manque de pluie, associé à des températures anormalement élevées, provoque une chute rapide de l’humidité des sols et des débits des cours d’eau », indique la préfecture.
Et la situation ne va pas de s’arranger à en croire les services de l’Etat. « Alors que les irrigations ont démarré, les tendances météorologiques à quinze jours indiquent un maintien de températures supérieures à 30 °C et de faibles probabilités de précipitation. L’hydrologie du département va donc continuer à se dégrader rapidement », prévoient-ils.
C’est pourquoi la préfecture de l’Aude a décidé de maintenir en vigilance les secteurs Aude amont et Axe réalimenté Aude amont, ainsi que le secteur Axe réalimenté Aude médiane et aval qui « subit une chute particulièrement rapide du débit », souligne-t-elle avant d’appeler « les usagers concernés à la vigilance ». En plus de ça, les services de l’Etat ont placé en alerte le secteur Orbieu et affluent rive droite de l’Aude et en alerte renforcée le secteur Berre et Rieu. Des restrictions à l’usage de l’eau s’appliquent donc sur ce dernier désormais.
Quant aux secteurs Nappe plioquaternaire du Roussillon et Agly, ils sont maintenus en alerte. Enfin, le secteur Nappe astienne est rétrogradé en vigilance.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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