À l’occasion de l’Aïd-el-Kébir, célébrée dès le 6 juin, la préfecture de l’Ariège encadre strictement le sacrifice rituel. Seul l’abattoir de Pamiers est agréé pour l’abattage. Des contrôles sont prévus pour garantir la sécurité sanitaire, le bien-être animal et le respect des règles en vigueur.
La fête de l’Aïd-el-Kébir, événement central du calendrier musulman, débute ce vendredi 6 juin 2025 et s’étendra sur trois jours. À cette occasion, comme dans les autres départements, la préfecture de l’Ariège rappelle l’importance du respect des règles encadrant le sacrifice rituel.
Le sacrifice rituel, au cœur de cette célébration, ne peut être effectué que par des professionnels habilités et exclusivement dans un abattoir agréé. En Ariège, l’abattoir de Pamiers est le seul établissement autorisé à pratiquer l’abattage rituel d’ovins, caprins et bovins pendant l’Aïd. Il ouvre ses portes aux particuliers, dans la limite de ses capacités et sur rendez-vous préalable, précise la préfecture.
Une série de réunions de concertation a été menée en amont avec les représentants du culte musulman, les éleveurs, les acteurs de la filière et les services de l’État. Objectif : organiser et sécuriser la fête, tout en garantissant un approvisionnement fluide en animaux vivants et un transport encadré.
La préfecture souligne que des opérations de contrôle seront menées pendant les festivités pour veiller au respect des dispositions réglementaires. Dans un contexte tendu pour l’élevage ovin, l’approvisionnement a été anticipé afin de répondre aux besoins des associations cultuelles.
Afin de prévenir tout risque sanitaire, un arrêté préfectoral a été pris, encadrant les mouvements d’ovins et de caprins jusqu’au 9 juin inclus. Durant cette période, sont strictement interdits :
La préfecture rappelle que « cette exigence vise à garantir la salubrité des viandes, le bien-être animal et le respect des normes sanitaires ». Le respect de ces règles est essentiel pour que cette célébration religieuse se déroule dans des conditions sereines et légales.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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