Démographie : avec 153 066 habitants, la population de l’Ariège reste stable ces dernières années. Entre 2013 et 2018 Pamiers et Saint-Girons gagnent des habitants mais Foix en perd.
Contrairement à l’ensemble de la région Occitanie qui voit sa population croître de 0,7 % par an, l’Ariège voit sa population se maintenir à un niveau stable. Avec 153 066 habitants au 1er janvier 2018, l’Ariège est ainsi l’un des départements les moins peuplés de France, selon une récente étude de l’Insee Occitanie. Seuls 5 départements sont moins peuplés : La Lozère, la Creuse, les Hautes-Alpes, le Territoire de Belfort et le Cantal. L’Ariège ne recense d’ailleurs que deux agglomérations comptant plus de 10 000 habitants : Pamiers et Foix. Celle de Saint-Girons se rapproche de ce seuil.
En Ariège, la population est stable sur la période comprise entre 2013 et 2018 grâce à une excédent migratoire (l’arrivée de nouveaux arrivants) qui compense un solde naturel négatif (plus de décès que de naissances). Toutefois, l’Insee observe une croissance démographique ponctuelle dans la partie Nord du département (Saverdun, Mazères), qui profite de sa proximité avec la couronne périurbaine toulousaine. Cette dynamique est aussi visible dans la vallée de l’Ariège, le long de la nationale 20, entre Pamiers et Foix, ainsi qu’entre Foix et Tarascon-sur-Ariège. En revanche, plus au Sud, le secteur situé entre Tarascon-sur Ariège et Ax-les-Thermes connaît un déclin démographique, comme l’Est du département autour de Lavelanet.
L’agglomération de Saint-Girons, qui perdait des habitants sur la période précédente, en gagne désormais, sous l’effet d’un solde migratoire désormais nettement positif dans la ville centre. Celle de Foix en perd.
Ainsi, parmi les principales agglomérations de l’Ariège, seules celles de Pamiers (+ 0,2 % par an) et de Saint-Girons (+ 0,3 %) gagnent des habitants entre 2013 et 2018. Pour cette dernière, l’augmentation de la population s’explique par l’arrivée de nouveaux habitants qui font plus que compenser le déficit naturel (+ 1,0 % contre – 0,7 %). En revanche, les trois autres agglomérations de plus de 5 000 habitants ( Tarascon-sur-Ariège, Foix et Lavelanet) perdent de la population sur la même période (entre -0,5 % et -1,2 %).
Enfin la baisse de population s’accentue dans l’agglomération de Tarascon-sur-Ariège, mais s’atténue à Lavelanet et Laroque-d’Olmes.
Entre 2013 et 2018, la région gagne en moyenne 40 300 habitants par an (+ 0,7 %). Cette croissance démographique reste élevée par rapport à celle observée sur le territoire métropolitain (+ 0,4 %). Ce dynamisme est dû pour l’essentiel aux arrivées, nettement plus nombreuses que les départs : c’est le solde migratoire (+ 0,6 % par an sur la période) qui porte la croissance de la population. Par rapport à la période quinquennale précédente, la croissance démographique ralentit en Occitanie. Le taux de croissance moyen passe de + 1,0 % par an entre 2008 et 2013 à + 0,7 % par an entre 2013 et 2018, résultat d’un ralentissement conjugué des dynamiques naturelle et migratoire.
(Source : communiqué de presse)
La rédaction
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