Le député Laurent Panifous et le sénateur Jean-Jacques Michau ont interpellé dans un courrier le gouvernement sur les questions liées à l’ours. Au début du mois de septembre, la présidente du département de l’Ariège a demandé une rencontre avec les ministres de l’Agriculture et de l’Écologie pour discuter de la présence de l’ours dans les Pyrénées.
Les élus et les éleveurs ariégeois font monter la pression sur l’État. Le député Laurent Panifous et le sénateur Jean-Jacques Michau ont interpellé le gouvernement sur les questions liées à l’ours. Dans un courrier adressé au ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, ils demandent une rencontre en présence du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire. Christine Téqui, la présidente du conseil départemental de l’Ariège a fait la même demande au début du mois de septembre.
« La recherche de solutions qui permettent de garder une montagne vivante et accessible à tous revêt aujourd’hui un caractère d’urgence et demande qu’un échange constructif soit organisé rapidement », écrivent les élus.
Ils rappellent que « différents épisodes ont conduit les élus ariégeois à vous alerter à plusieurs reprises : à la suite d’une attaque d’ours à l’encontre d’un berger qui défendait son troupeau mais aussi en novembre dernier lorsqu’un chasseur a fait face à une ourse accompagnée de ses deux oursons. Cet été, deux autres épisodes regrettables ont eu pour conséquence la perte de plus de 200 brebis qui ont chuté d’une falaise à la suite d’une attaque d’ours. »
Aussi, le tribunal administratif de Toulouse a annulé plusieurs arrêtés pris par la préfète de l’Ariège pour l’effarouchement des ours. La justice estime notamment que cela pourrait « repousser l’ours en dehors des territoires qu’il fréquente habituellement ».
« Le juge administratif a refusé de prendre en compte les éléments que nous avons transmis en considérant que nous sommes défavorables à la cohabitation », estime la présidente du conseil départemental ariégeois. « Les décisions prises par le juge administratif vont rendre la fin d’estive particulièrement difficile et cela a déjà commencé. »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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