Un cas importé de chikungunya a été confirmé à Saint-Jean-du-Falga, en Ariège. Afin d’éviter une transmission par le moustique-tigre, la préfecture organise une opération de démoustication ciblée.
Un cas importé de chikungunya a été détecté à Saint-Jean-du-Falga, dans le Nord de l’Ariège. Il s’agit du premier dans le département durant cette saison estivale. Pour éviter toute transmission locale de la maladie par le moustique-tigre, la préfecture de l’Ariège annonce qu’une opération de démoustication sera menée dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 août, entre 23 heures et 1 heure.
« Cette opération est menée dans le cadre du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, dont le moustique-tigre est le vecteur, afin d’éviter une potentielle chaîne de transmission de la maladie », explique la préfecture.
L’opération sera réalisée par une entreprise spécialisée. Les pulvérisations auront lieu depuis un véhicule de type pick-up, avec un possible complément à pied. La zone concernée couvre un rayon de 150 mètres autour du lieu de détection du cas.
Les riverains ont été avertis par un flyer distribué dans leurs boîtes aux lettres. « Les produits utilisés sont similaires aux insecticides en vente dans le commerce et obéissent aux consignes d’utilisation habituelles », précisent les autorités.
Au moment du traitement, il est recommandé de fermer les portes et fenêtres, de rentrer les animaux, de protéger bassins et bacs à sable. Après la pulvérisation, les autorités conseillent de rincer le mobilier de jardin, les légumes et les fruits du potager.
Selon Santé publique France, 91 cas importés de chikungunya ont été recensés dans la région Occitanie entre le 1er mai et le 19 août 2025, ainsi que 33 cas autochtones dans le Gard et l’Hérault. Plusieurs foyers sont encore actifs, notamment à Castries (Hérault), Poulx et Caveirac (Gard).
Un dispositif de surveillance est en place afin d’éviter que des cas importés, comme celui de Saint-Jean-du-Falga, n’entraînent une transmission locale. Depuis le printemps, plus de 150 opérations de lutte anti-vectorielle ont été menées en Occitanie.
Le chikungunya se manifeste par une fièvre brutale, des maux de tête et de fortes douleurs articulaires. Il n’existe ni vaccin ni traitement antiviral spécifique. Le traitement est symptomatique, visant à soulager la fièvre et les douleurs.
L’immunité acquise après l’infection est durable, mais la prévention repose avant tout sur la lutte contre le moustique-tigre et la protection des personnes infectées et de leur entourage.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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