Dans quelles villes sera-t-il plus difficile de vivre ces prochaines années ? Le journal “Le Parisien” donne quelques pistes avec un classement des 10 villes les plus menacées par le réchauffement climatique, établi sur la base des données de Météo France. Quatre se trouvent en Occitanie.
Les épisodes de canicule suivis par de violents orages cet été 2025 ont bien illustré le dérèglement climatique. Suite à cette météo capricieuse, le journal “Le Parisien” a établi un classement des 10 villes les plus menacées, et celles les moins impactées. Le quotidien s’est basé sur des données issues de la trajectoire de réchauffement de référence, pour l’adaptation au changement climatique de Météo France. Dans le détail, les températures estimées en 2050 et 2100, le nombre de jours de forte chaleur ou encore les risques d’incendie et de submersion marine ont été pris en compte.
Dans ce top 10 des communes les plus menacées par le réchauffement climatique, quatre se trouvent en Occitanie : Sète, Agde, Montpellier et Perpignan. D’après le quotidien, les deux premières devraient connaître plus de 100 nuits tropicales en 2100, c’est-à-dire des nuits pendant lesquelles la température ne descend pas en dessous des 20 degrés. C’est deux fois plus que ces dernières décennies.
Un constat alarmant alors que le nombre de personnes exposées est déjà inquiétant. D’après une étude du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), publiée en mai dernier, plus de 5 millions d’habitants vivent actuellement dans des « quartiers à forte sensibilité aux fortes chaleurs ». Par ailleurs, le Cerema met un outil à disposition des collectivités pour visualiser la sensibilité aux fortes chaleurs.
A l’inverse, Fougères en Ille-et-Vilaine, Hazebrouck et Armentières dans le Nord, Mont-Saint-Aignan en Seine-et-Marne, Béthune, Arras et Bruay-la-Buissière dans le Pas-de-Calais et Brest, Quimper et Lannion en Bretagne sont les 10 communes où les habitants subiront le moins le réchauffement climatique. En revanche, les villes du littoral atlantique n’échapperont pas à l’érosion côtière.
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