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Variole du singe. Un second cas détecté en Occitanie

Bryan Faham

30 mai 2022 - 09:41

Un second cas de variole du singe a été détecté en Occitanie, selon un bulletin de Santé publique France publié dimanche 29 mai. Cela porte à seize le nombre de cas repéré sur le territoire français.

L’Agence régionale de santé Occitanie présente des chiffres de contamination à la Covid-19 en forte hausse dans plusieurs départements de la région © Pixabay — Un second cas de variole du singe a été détecté en Occitanie, selon un bulletin de Santé publique France publié dimanche 29 mai. © Pixabay

Un de plus. Santé publique France a confirmé un second cas de variole du singe en Occitanie dans un bulletin publié dimanche 29 mai. Aucune information n’a été donnée concernant la personne infectée, son profil, son état de santé ou son département de résidence.

Cela porte à seize le nombre de cas de variole du singe recensé sur le territoire français. Douze cas ont été détectés en Île-de-France, ce qui en fait la région la plus touchée pour l’instant, deux en Occitanie, un en Auvergne-Rhône-Alpes, et un autre en Normandie.

En Occitanie, le premier cas a été annoncé mercredi 25 mai. Il s’agit d’un « homme pris en charge médicalement et isolé dès la suspicion de son infection », selon l’Agence régionale de santé. Son état de santé n’inspire pas d’inquiétudes particulières.

La variole du singe en Occitanie et en Europe

« À ce jour, en Europe, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique », indique Santé publique France.

La variole du singe, autrement dit le virus Monkeypox, est une maladie infectieuse habituellement transmise à l’homme dans les zones forestières d’Afrique du centre et de l’ouest par des rongeurs sauvages ou des primates. Dans une série de tweets, Santé publique France a apporté quelques précisions à son sujet.

« L’infection par le virus Monkeypox n’est pas connue comme une IST, mais le contact direct avec une peau lésée durant un rapport sexuel facilite la transmission », selon l’organisme. « L’incubation de la maladie peut aller de cinq à 21 jours. La phase de fièvre dure environ un à trois jours. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de deux à trois semaines. »

[#Monkeypox] L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de 2 à 3 semaines. pic.twitter.com/T0vgNFBP8b
— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) May 25, 2022

[#Monkeypox] La maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. Elle peut se compliquer d’une surinfection des lésions cutanées ou d’atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques.
— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) May 25, 2022