Les universités de Toulouse et Montpellier se distinguent dans le classement de Shanghai 2024, dévoilé le 15 août. Alors que l’Université de Montpellier reste dans le top 200, les établissements toulousains se maintiennent dans le top 400 mondial.
Plusieurs universités françaises ont réussi à se faire une place dans le top 500 des meilleurs établissements d’enseignement supérieur au monde du classement de Shanghai 2024, dévoilé jeudi 15 août. Parmi elles, les universités de Toulouse et Montpellier se distinguent une fois de plus.
Pour la 22ᵉ année consécutive, l’université d’Harvard conserve la tête de ce classement mondial, suivie par Stanford et le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Les universités britanniques de Cambridge et Oxford occupent respectivement les 4ᵉ et 6ᵉ places, confirmant la domination des établissements anglophones dans les dix premières positions.
Deux-mille-cinq-cents établissements sont étudiés par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy. Et vingt-cinq établissements français figurent dans les mille premiers, dont dix-huit dans le top 500. L’université de Paris-Saclay, classée 12ᵉ, atteint la meilleure position jamais obtenue par un établissement français, consolidant ainsi sa place dans le top 20 depuis 2020.
En Occitanie, l’Université de Montpellier maintient sa position dans la tranche des 150-200ᵉ meilleurs établissements, se classant au huitième rang national. Les universités toulousaines ne sont pas en reste : Toulouse III Paul-Sabatier et Toulouse Capitole se situent entre la 301ᵉ et la 400ᵉ place mondiale. L’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Toulouse figure quant à lui entre la 801ᵉ et la 900ᵉ place.
Le classement de Shanghai, établi depuis 2003, repose principalement sur l’excellence de la recherche, prenant en compte des critères comme le nombre de lauréats de prix Nobel et de médailles Fields parmi les diplômés et professeurs, ainsi que le nombre de publications dans des revues de renom. Ce focus sur la recherche alimente les critiques, notamment en raison de l’absence de critères liés à la qualité pédagogique ou à l’insertion professionnelle des diplômés.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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