L’Etat de Palestine reconnu par la France. Le président de la république Emmanuel Macron a annoncé cette reconnaissance ce lundi 22 septembre 2025, à la tribune de l’ONU à New York. Il a précisé que toute représentation officielle se fera, à condition que les otages du Hamas soient libérés. Tour d’horizon sur les réactions en Occitanie.
« Le temps est venu d’arrêter la guerre. Le temps de la paix est venu », c’est l’annonce d’Emmanuel Macron à la tribune de l’ONU, à New York, ce lundi 22 septembre 2025. Le président de la république a annoncé la reconnaissance de l’Etat de Palestine. Dans la journée, 52 communes françaises ont hissé le drapeau palestinien au fronton des mairies, selon le ministère de l’Intérieur, c’était le cas notamment à Saint-Denis.
Lors de son discours, Emmanuel Macron a précisé que toute représentation officielle se fera, à condition que les otages du Hamas soient libérés. Il exige également un cessez-le-feu avant l’installation d’une ambassade de France en Palestine. En Occitanie, les réactions ne se sont pas fait attendre.
« C’est un moment historique. Un acte politique et diplomatique empreint de gravité et de responsabilité, assorti de l’exclusion du mouvement terroriste du Hamas et son désarmement », a déclaré la présidente de la région Occitanie Carole Delga sur ses réseaux sociaux. Pour elle, cette décision doit être « plus qu’un symbole » et « doit relancer un nouveau processus d’une solution à deux États, peuples israélien et palestinien vivant côte à côte, dans la sécurité et la dignité ».
De son côté, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc soutient la décision d’Emmanuel Macron : « je considère que la solution à deux états est la seule capable de garantir la sécurité et la stabilité au Proche-Orient ». Il a également déclaré sur ses réseaux sociaux que « cet acte n’aura de portée pacifique concrète que s’il s’accompagne de la libération immédiate de tous les otages survivants et si les deux tiers des états arabes qui, à cette heure, ne reconnaissent toujours pas Israël proclament cette reconnaissance ».
Même son de cloche du côté de Sébastien Vincini. Le président du Conseil départemental de la Haute-Garonne a lui aussi déclaré sur ses réseaux sociaux que « la paix doit prévaloir : cessez-le-feu immédiat, libération des otages israéliens, fin des massacres à Gaza et respect du droit humanitaire en sont des conditions préalables ».
A Montpellier, une cérémonie s’est déroulée à l’Esplanade Charles de Gaulle. La municipalité a posé une plaque saluant la reconnaissance de la Palestine par la France au pied de l’olivier planté en 2008 pour appeler à cette paix. « Elle marque la continuité de l’engagement de la Ville de Montpellier pour la paix et une solution à deux Etats qui doit se construire par le droit international » a annoncé la Mairie dans un communiqué diffusé ce lundi. Le maire de Montpellier Michaël Delafosse a pris la parole : « cette reconnaissance par la France d’un Etat palestinien est un pas très important en faveur de la paix. Nier à un peuple le droit d’avoir un état, c’est nier l’existence même de ce peuple »
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