La rave party illégale de Fontjoncouse, dans l’Aude, touche à sa fin ce mardi matin. La musique a cessé, mais près de 900 fêtards sont encore sur place.
La rave party illégale organisée à Fontjoncouse, dans l’Aude, touche à sa fin ce mardi 2 septembre au matin. « La musique a été définitivement arrêtée », annonce la préfecture audoise dans la matinée. Près de 900 participants étaient encore sur le site vers 7h30. L’événement a rassemblé jusqu’à 2 500 personnes durant le week-end.
La veille, le début de soirée a été marqué par des tensions. Des vignerons excédés « sont allés sur les lieux » et « il y a eu des altercations », a expliqué le maire de la commune, Christophe Tena, interrogé par Franceinfo. De son côté, la préfecture évoque « un incident qui a nécessité l’intervention des gendarmes », mais qualifie celui-ci de « marginal ». La soirée s’est ensuite « poursuivie dans le calme ».
Les autorités ont cependant renforcé la présence des forces de l’ordre. « Au total, 260 gendarmes seront sur place aujourd’hui », indique la préfecture.
Par ailleurs, les mesures prises depuis le 30 août demeurent en vigueur : verbalisations systématiques pour les personnes contrôlées, fermeture de plusieurs routes départementales et interdiction d’accès à cette zone sinistrée par l’incendie du 5 août dernier.
Le choix du site par les organisateurs de cette rave party illégale a provoqué une forte émotion locale. Le 5 août, un incendie géant a détruit 17 000 hectares, endommagé 36 habitations et coûté la vie à une femme de 65 ans. Déclaré éteint seulement le 28 août, le sinistre avait mobilisé plus de 2 000 sapeurs-pompiers au plus fort de l’événement.
Les participants sont invités à quitter la zone sans délai, tandis que les riverains doivent l’éviter afin de ne pas gêner l’action des forces de sécurité.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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