Randonneurs : les plus beaux sommets des Pyrénées à conquérir cet été

Pour les sportifs ou les amateurs de nature, la randonnée est un incontournable des activités de l’été. Peut-être vous fixerez-vous cette fois un challenge en gravissant quelques hauts sommets des Pyrénées ? En voici quatre, sélectionnés par le Journal Toulousain, pour une belle ascension.

Le Pic du Midi de Bigorre (2 877 mètres)

La visite du Pic du Midi, dans les Hautes-Pyrénées, fait partie des ascensions que l’on n’oublie pas. Perché à 2 877 mètres d’altitude, ce sommet offre une vue à 360 degrés sur la chaîne pyrénéenne. On peut même observer la Brèche de Rolland, le Mont Perdu, le massif du Néouvielle, et le Pic du Montaigu. Une fois arrivés à destination, les randonneurs peuvent aussi accéder à une passerelle de 12 mètres de long, qui semble suspendue dans le ciel. Mais pour cela, encore faut-il y arriver. Différents niveaux d’intensité s’offrent à vous : un niveau moyen de quatre heures de marche sur 14 kilomètres, via le col du Tourmalet. Ou bien, pour plus de challenge, un accès au pic en 7h30 de marche sur 20 kilomètres, via le virage D918, au-dessus du village d’Artigues.

Infos pratiques : Parcours de 14 kilomètres avec 800 mètres de dénivelé positif, itinéraire complet.

Le Taillon et la Brèche de Rolland (3 144 mètres)

Si la Brèche de Rolland est visible depuis le Pic du Midi, mieux vaut la voir de près. Vous pourrez la passer si vous vous prévoyez de faire le Pic du Taillon, dans les Hautes-Pyrénées, qui s’élève à 3 144 mètres d’altitude. À la frontière franco-espagnole, vous trouverez aussi sur votre trajet le refuge des Sarradets et la Fausse Brèche. Une fois votre objectif atteint, vous pourrez apprécier une vue époustouflante et contempler les sommets du Balaïtous et du Vignemale. Cette ascension de 14 kilomètres, au départ du parking du col des Tentes à Gavarnie, est idéale si vous êtes à la recherche de randonnées aux techniques exigeantes, puisque vous devrez passer glacier, chaîne et pentes raides.

Infos pratiques : Parcours de 14 kilomètres avec 1000 mètres de dénivelé positif, itinéraire complet.

Le sommet du Vignemale (3 298 mètres)

Toujours dans les Hautes-Pyrénées, mettons le cap sur le sommet du Vignemale, à 3 298 mètres d’altitude. C’est le plus haut sommet des Pyrénées françaises et vous ne serez sûrement pas seuls lors de votre ascension, tant il attire les randonneurs. Si vous tentez l’expérience, il vous sera donné de voir un sublime paysage varié au fil des kilomètres. Le parcours peut se faire en six heures de marche si vous partez depuis le refuge de Bayssellance, ou bien en onze heures depuis le barrage d’Ossoue. Cependant, attention à ne pas vous jeter à corps perdu dans l’aventure sans avoir pris conscience des difficultés : il s’agit d’une ascension en haute montagne, nécessitant un matériel adapté, et l’encadrement par un guide spécialisé est très conseillé. Il est possible de passer la nuit en refuge pour diviser votre ascension en deux parties.

Infos pratiques : parcours de 12 kilomètres avec 900 mètres de dénivelé positif, ou 17 kilomètres avec 1 700 mètres de dénivelé positif, itinéraires 1 et 2.

Le Pic de Midi d’Ossau (2 884 mètres)

Maintenant, direction la partie béarnaise des Pyrénées-Atlantiques pour conquérir le Pic du Midi d’Ossau. Auriez-vous imaginé que vous marcheriez sur un ancien volcan en réalisant cette randonnée ? Oui, sous vos pieds, se trouvent les vestiges de l’ancien volcan d’Ossau, datant d’il y a 278 millions d’années. L’effondrement de son toit et l’apparition de la chaîne des Pyrénées ont permis la formation du sommet que l’on connaît aujourd’hui. Surnommé affectueusement “Jean-Pierre” par les locaux, son accessibilité n’en reste pas moins difficile. Vous pourrez emprunter deux chemins différents, de 14 kilomètres chacun, au départ de la cabane de l’Araille pour une marche de 7h30, ou bien au départ du lac de Bious Artigue pour une durée de neuf heures. Ici aussi, une pause d’une nuit en refuge est possible. Durant votre randonnée, vous traverserez de belles vallées où la faune pyrénéenne typique trouve refuge, et en arrivant au sommet, soufflez en contemplant un panorama à 360 degrés.

Infos pratiques : Parcours de 14 kilomètres avec 1 400 mètres de dénivelé positif, ou de 14 kilomètres avec 1 500 mètres de dénivelé positif, itinéraire 1 et 2.

Chloé Morand-Bridet (Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse)