Que pense Carole Delga du retour des familles de djihadistes en France ?
La présidente de la Région Occitanie Carole Delga réagit à la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme pour ne pas avoir justifié le non-rapatriement d’enfants et de femmes de djihadistes.
La fin de l’arbitraire. Le rapatriement des femmes de djihadistes français depuis la Syrie se fait « au cas par cas » à la discrétion de Paris. C’est pourquoi, dans une décision rendue mercredi 14 septembre, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) condamne l’État français pour ne pas avoir justifié le non-rapatriement de deux femmes de djihadistes et leurs enfants.
« En exécution de son arrêt, la Cour précise qu’il incombe au gouvernement français de reprendre l’examen des demandes des requérants dans les plus brefs délais en l’entourant des garanties appropriées contre l’arbitraire », a indiqué la CEDH.
Carole Delga s’était déjà exprimées sur le retour des djihadistes
La présidente de la Région Occitanie Carole Delga (PS) a déjà demandé au gouvernement français de cesser de « détourner le regard » et d’œuvrer pour le retour des familles dans une tribune écrite avec le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol (PS) et publiée dans Le Monde. Elle a réagi à cette condamnation.
« La décision rendue par la Cour européenne des droits de l’Homme doit réinterroger la politique de rapatriement des enfants français et de leurs mères encore retenus en Syrie », note Carole Delga. Elle demande la « désignant dans les meilleurs délais l’organe indépendant que la CEDH appelle de ses vœux pour l’ ”examen individuel approprié” de ces situations et apporter “les garanties contre le risque d’arbitraire” ». Une mission qu’elle suggère de confier au Défenseur des droits. »
« Je n’ignore évidemment pas les problématiques sociales »
À propos des enfants, Carole Delga note que « la CEDH rappelle également que doit être pris en compte “l’intérêt supérieur de ces enfants, de leur particulière vulnérabilité et de leurs besoins spécifiques”. Nous ne pouvons accepter que plus de 150 enfants français, dont la moitié ont moins de six ans, continuent de croupir dans l’enfer des camps du Nord-Est de la Syrie ».
« Je n’ignore évidemment pas les problématiques sociales ou de sécurité publique que le rapatriement de ces familles soulève, en particulier concernant les mères qui devront être jugées. Mais d’autres pays européens l’ont fait depuis longtemps, en Allemagne, en Belgique, au Danemark, etc. Des solutions existent pour ces enfants. Il n’est pas trop tard », écrit la présidente de Région.
Bryan Faham
Passé par l'ISJT, il écrit pour le Journal Toulousain depuis 2020.
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