En Occitanie, des services hospitaliers risquent d’être perturbés par la grève des médecins remplaçants. Ils protestent contre le plafonnement de leur rémunération durant les gardes.
Des services hospitaliers en Occitanie risquent de subir des perturbations en raison du mouvement de grève des médecins remplaçants. Ces derniers sont en colère depuis l’entrée en vigueur de la loi Rist le 3 avril.
Cette loi encadre la rémunération journalière des médecins intérimaires dans les établissements publics. Elle fixe un tarif maximum de 1 390 euros pour une garde de 24 heures. Cette nouvelle réglementation doit limiter les dépenses de l’intérim médical. Mais au passage, elle risque de chambouler les services hospitaliers et de mettre des établissements en difficulté, car des professionnels refusent une telle rémunération.
La mesure provoque notamment la grogne du principal syndicat de la profession, le SNMHR. Celui-ci appelle les médecins remplaçants à cesser le travail. Selon le syndicat, plus de 300 services hospitaliers sont menacés de fermeture partielle ou totale en France, dont une dizaine en Occitanie. Parmi eux, la maternité du centre hospitalier de Millau, les blocs opératoires de Rodez et de Millau, le service de cardiologie de Mende ou encore les urgences de Perpignan.
– Aveyron : centre hospitalier de Millau ; maternité et service de pédiatrie
– Aveyron : hôpital Jacques Puel – Bourra à Rodez ; bloc opératoire
– Hérault : hôpitaux du Bassin de Thau – hôpital Saint Clair ; unité de soins longue durée (USLD) et soins de suite et de réadaptation (SSR)
– Lot : centre hospitalier de Cahors ; bloc opératoire service d’orthopédie
– Lozère : hôpital de Lozère ; service de pédiatrie, unité de soins longue durée (USLD) et soins de suite et de réadaptation (SSR)
– Pyrénées-Orientales : centre hospitalier de Perpignan ; urgences
– Tarn : centre hospitalier d’Albi ; réanimation polyvalente
– Tarn : centre hospitalier de Castres ; bloc opératoire
– Tarn-et-Garonne : centre hospitalier de Montauban ; bloc opératoire
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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