2 Juillet 2025
2 Juillet 2025
Pour lutter contre les déserts médicaux, 28 zones prioritaires ont été identifiées en Occitanie. Dès septembre, une mesure de solidarité territoriale y sera expérimentée pour garantir un accès équitable aux soins.
Une réponse aux inégalités d’accès aux soins. L’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie a annoncé, vendredi 27 juin, la création de 28 zones prioritaires pour améliorer l’accès aux soins dans la région. Ces territoires bénéficieront dès septembre d’un dispositif de solidarité territoriale entre médecins.
Cette mesure s’inscrit dans le Pacte de lutte contre les déserts médicaux, présenté par le gouvernement en avril dernier. Elle sera lancée en phase pilote, avant une généralisation à l’échelle nationale.
Les zones prioritaires sont situées notamment dans l’Aude, l’Aveyron, le Gard, le Gers et le Tarn. Elles ont été définies à partir d’une cartographie élaborée par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), en concertation avec les élus locaux, préfets et l’ARS.
La mesure consiste à mobiliser les médecins généralistes volontaires pour qu’ils consacrent une partie de leur activité à ces territoires. Des lieux de consultation sont en cours d’identification.
« L’Occitanie apparaît aujourd’hui mieux pourvue en soignants que la plupart des autres régions de France », indique Didier Jaffre, directeur de l’ARS. « Mais nous sommes confrontés à un double paradoxe : de fortes disparités entre les territoires, et une demande de soins qui va croître fortement. »
L’ARS Occitanie entend anticiper cette évolution en s’appuyant sur les acteurs locaux, tout en complétant les dispositifs existants avec les nouvelles mesures du pacte.
La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, souligne que : « Ce mécanisme de solidarité territoriale repose sur une conviction : l’accès aux soins ne peut plus dépendre uniquement de la bonne volonté ou du sacrifice de quelques-uns. Il doit être garanti dans un principe de solidarité et de fraternité. » Yannick Neuder, ministre délégué à la Santé, ajoute : « Pour les Français, la santé ne doit plus être un parcours du combattant, mais un parcours de confiance. »
À lire aussi sur le même sujet :
Commentaires